nathalie magnan on Wed, 12 Feb 2003 19:40:07 +0100 (CET) |
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[nettime-fr] Fwd: NON A L'INTERNET CENSURE ! |
> >Non à l’internet censuré ! > > >La ligue Odebi et la Fil vous invitent à vous joindre à la campagne de >pétition et de bannières pour contrer le projet de Loi "pour la confiance >dans l'économie numérique" du gouvernement qui doit passer en première >lecture à l'assemblée le 25 février. > >Il s'agit rien moins que d'empêcher le législateur de faire de l'internet >français une "zone de _non-droit_ à la liberté d'expression », et de >refuser l’instauration généralisée d’une censure privée qu’essaie >d’imposer en force le lobby des industries culturelles . > >Il faut nous mobiliser de toute urgence et mobiliser autour de nous >sans tarder !!!! > >Signez la pétition pour vos assos ET individuellement, envoyez votre >logo, installez les bannières ou popups de la campagne sur votre site, >diffusez l’info, et si vous avez d’autres idées n’hésitez pas à vous >manifester. > >[http://odebi.nerim.net/0forumr12/0forumr12.html >->http://odebi.nerim.net/0forumr12/0forumr12.html] > >[http://opserpir.free.fr/0forumr12/0forumr12.html >->http://opserpir.free.fr/0forumr12/0forumr12.html] > >Cette pétition est en ligne depuis le 17 janvier et a déjà recueilli le >soutien de nombreuses associations, ONGs et collectifs, et des milliers >de signatures individuelles. >-------------------------------- > >QUELQUES EXPLICATIONS > >De quoi s'agit-il ? >Du retour de la censure sur l'internet. Faute de pouvoir convaincre leurs >opposants, le gouvernement et les intérêts commerciaux qu'il défend >veulent en effet leur retirer les moyens de s'exprimer. Tout simplement. > >Le Conseil Constitutionnel a eu beau invalider par trois fois une telle >mesure, il est en effet de nouveau question de faire porter la >responsabilité >d'un "contenu" sur les "prestataires techniques" (imprimeurs ou >diffuseurs) . > >Ceux qui ont suivi ces affaires par le passé et se souviennent de >l'amendement surnommé "Bloche m'a tué", énième ressucée des "diligences >appropriées" et de la question de la responsabilité des "intermédiaires >techniques" (FAI, FSI, webmestres, responsables de forums, etc.), savent >l'importance de la chose (1) > >La LEN impose entre autre aux intermédiaires techniques (toujours non >définis dans le texte) de jouer le rôle de juges/censeurs de proximité, >c'est-à-dire de couper un contenu sur demande anonyme d'un tiers >l'estimant illicite, faute de quoi il engagerait sa responsabilité civile >et pénale. Conséquence : au moindre doute, et pour éviter tout risque, la >coupure sera immédiate. > >C'est, en l'absence de tout contrôle judiciaire, livrer l'internet et >l'expression de tous à la loi de l'arbitraire et de la censure la plus >dangereuse. > > >A qui donc profite le crime de lèse-liberté ? >Complétant ces articles (43-8 et 43-9) de la LEN, l'article 43-12 est on >ne peut plus explicite, taillé sur mesure pour répondre aux demandes des >producteurs de "contenus culturels" et des encaisseurs de "droits", qui >ne cessent depuis des mois de hurler aux pirates. > >Il leur concède l'usage du référé accéléré permettant, avant tout >jugement de fond, de "faire cesser un dommage". Et quel dommage ? « >stocker [un] contenu ou, à défaut, cesser d'en permettre l'accès ». >Rappelez vous, fin janvier, Pascal Nègre, président d'Universal France, >demandait qu'on filtre le Net pour protéger ses intérêts ! > >Le gouvernement donne ainsi aux producteurs de contenus, et à leurs >représentants, la Sacem, le CLIC ( Comité de liaison des industries >culturelles), la BSA (Business Software Alliance) et consorts, des moyens >légaux visant à filtrer et censurer l'internet. Ce faisant, il offre >aux censeurs de tous poils de faire « régner l’ordre » sur le Net >français. > >Faire courir de tels risques à la liberté d'expression, d'information et >d'opinion relève de l'incompétence ou de l'inconscience politique, et >nous avons toutes raisons de nous inquiéter. > >Que les parlementaires français qui ont la responsabilité des lois >comprennent bien qu’il est ici question de faire d’internet, ce qu’on lui >reproche trop souvent d’être, une zone de non- droit à la liberté >d’expression et d’information ! > > > >Comment en arrive-t-on là ? >A la faveur du 11 septembre, le "front sécuritaire" s'est donné tous les >moyens pour contrôler et réprimer les populations (2) >D'autre part, la globalisation économique est en "état de guerre" (3) > >Une guerre où les lobbies, extrêmement puissants, des industries >culturelles, des TIC (Technologies de l'Information et des >Communications) ainsi que de l'agro-pharmaco-chimie (à qui l'on doit les >OGMs et les semences trafiquées) livrent actuellement une terrible >bataille pour lever les derniers obstacles à l'exercice inconditionnel >de leurs monopoles exclusifs. > >Ces monopoles se fondent sur ce qu'on pourrait appeler des >« droits voyoux » : droits d'auteur, des marques et des brevets, qui >appliqués à l’excès, ne protègent plus ni l'intérêt public, ni les >auteurs, ni la concurrence, ni les citoyens, mais les monopoles et eux >seuls. > >On le voit dans le domaine du droit d’auteur, où les majors américaines >légitiment par une nécessaire et consensuelle « guerre aux pirates » >(écho de la « guerre au terrorisme »), la mise en place d’un système de >contrôle et de sanctions qui nie l’essence même du droit d’auteur et >n’est ni plus ni moins que la création d’une police/justice privée, au >dessus de la justice des états. Leurs lobbies exercent actuellement une >énorme pression sur les législateurs. > >- en Europe où un nouveau projet de Directive sur la défense de la >propriété intellectuelle (4) a été mis en chantier selon une procédure >d'urgence que rien ne justifie, sauf à vouloir profiter du chaos ambiant >pour faire passer des mesures que l’on sait démocratiquement >inacceptables. Elle vient compléter l'arsenal de textes européens qui >leur permet d'obtenir les modifications des lois nationales nécessaires à >l'extension des droits de propriété intellectuelle (par exemple, les >brevets sur les semences, les plantes, les gènes, les logiciels) , à la >légalisation des moyens de sanction et de coercition - {{mesures >techniques de protection}}, plate-forme certifiée {Palladium}, procédures >judiciaires accélérées, etc. et à la pénalisation de toute pratique >remettant en cause ou contestant l'énormité et l’excès de ces droits. > >- en France où il est inquiétant de voir que pas un, mais trois projets >de loi contiennent des articles servant leurs intérêts. >La LEN (5) dont nous venons de parler, le projet de loi sur les droits >d'auteurs et droits voisins (PDLA) et la Loi Sécurité Intérieure (LSI) >(6) qui sera votée dans les dix jours. > >Le PLDA s’apprête à donner aux producteurs de « contenus et produits >culturels » des moyens de coercition inédits et totalement abusifs - les >mesures techniques de protection - se substituant à la loi et évacuant >le contrôle judiciaire à priori qui seul garantit un fonctionnement >démocratique et équitable pour tous.. > >Hollywood and Co entendent ainsi pouvoir jouer au shérif, sur le net et >partout. Nous voyons à cela quelques petits problèmes > >- il est hors de question que la loi légitime des moyens qui ne soient >pas très précisément définis. Pas plus qu’elle ne peut censurer des « >contenus illicites » sans établir ce qui est « illicite ». >- les auteurs au nom de qui ils agissent n'ont pas été consultés , >certains le dénoncent. Il n’y a aucun consensus et un très large débat >public avec toutes les parties concernées est nécessaire, si l’on >prétend toucher au Code de la PI et à la spécificité française du droit >d’auteur, qui n’est pas le copyright >- les consommateurs/utilisateurs/internautes, même ceux qui « piratent >» du MP3 n’ont rien à voir avec les réseaux internationaux organisés de >contrafaçon. Ils veulent bien payer, mais pas trois fois, et si possible >directement aux auteurs. Et ils refusent une loi qui pour attraper >quelque menu fretin, prétend pénaliser tout le monde et imposer des >règles illégales, irrespectueuses de leurs libertés, et absolument >inefficaces pour ce qui est d’ attraper les gros poissons. > >Quels que soient les intérêts en jeu, l’état ne peut, sur la base d’étude >et de chiffres douteux fournis par les intéressés eux-mêmes, accepter >qu’une justice privée se substitue à la justice. On sait que les >multinationales et le marché « font la loi » au sens figuré. Quant à les >laisser « faire la loi » au sens propre, ce serait un aveu terrible >d'impuissance du politique, et il conviendrait alors de le faire savoir >au plus grand nombre et par tous les moyens. > >Le PLSI pour terminer. Il conforte le PLDA en inscrivant dans une loi >concernant la "sécurité" et déterminant les pouvoirs des services de >maintien de l'ordre, un article créant un nouveau délit de "contournement >de mesures techniques de protection" là encore sans définition stricte de >ce que recouvrent ces mesures et de ce qu'est un contournement. >Une telle mesure doit être dénoncée car elle induit des risques de >dérapages considérables. > >De plus, le PLSI fait peser sur les FAIs une autre lourde responsabilité >: celle de conserver, préserver et « mettre à disposition » par voie >électroniques les données de communication requis par les services >d’investigation selon des termes précisés par la loi. >Alors des FAIs juges de proximité ? censeurs ? auxiliaires de police ? et >en même temps dépositaires des correspondances de leurs abonnés, et à ce >titre tenus de par le Code des Télécommunications, et leur propres >chartes de déontologie, d’en assurer la sécurité et la confidentialité. >Ne pas le faire, déclencherait, c’est certain, la colère légitime des >internautes. > >Au total, c’est un véritable rideau d’e-fer que le législateur est en >train d’abattre, texte après texte, sur le net français. >Si nous laissons faire cela, c’est le web libre, celui des internautes et >du non-marchand qui disparaît. Restera l’internet du commerce et du >flicage en ligne…. > >(1) Les amendements « Bloche m'a tuer » : >http://www.uzine.net/rubrique30.html >Vos papiers http://lantre.org/vospapiers >LEN /EUCD même combat : vie privée et liberté des acteurs du Net en >danger : http://www.vie-privee.org/comm109 >(2) Voir les communiqués de LSIjolie.net : http://w. ww.lsijolie.net >et de la FIL : http://vie-privee.org >(3) dossier complet sur eucd.info : http://eucd.info. >(4) projet de Directive pour défendre la Propriété Intellectuelle >http://www.europa.eu.int/comm/internal_market/en/intprop/docs/com2003-46/com2003-46_fr.pdf > >(5) LEN/EUCD même combat : http://www.vie-privee.org/comm109 >(6) ) PLSI l'Ere du Soupçon : http://www.vie-privee.org/ > > > > > > > > >Non à l'internet censuré ! > > >La ligue Odebi et la Fil vous invitent à vous joindre à la campagne de >pétition et de bannières pour contrer le projet de Loi "pour la >confiance dans l'économie numérique" du gouvernement qui doit passer >en première lecture à l'assemblée le 25 février. > >Il s'agit rien moins que d'empêcher le législateur de faire de >l'internet français une "zone de _non-droit_ à la liberté >d'expression ", et de refuser l'instauration généralisée d'une >censure privée qu'essaie d'imposer en force le lobby des industries >culturelles . > >Il faut nous mobiliser de toute urgence et mobiliser autour de >nous sans tarder !!!! > >Signez la pétition pour vos assos ET individuellement, envoyez votre >logo, installez les bannières ou popups de la campagne sur votre >site, diffusez l'info, et si vous avez d'autres idées n'hésitez pas >à vous manifester. > >[http://odebi.nerim.net/0forumr12/0forumr12.html >->http://odebi.nerim.net/0forumr12/0forumr12.html] > >[http://opserpir.free.fr/0forumr12/0forumr12.html >->http://opserpir.free.fr/0forumr12/0forumr12.html] > >Cette pétition est en ligne depuis le 17 janvier et a déjà recueilli >le soutien de nombreuses associations, ONGs et collectifs, et des >milliers de signatures individuelles. >-------------------------------- > >{{QUELQUES EXPLICATIONS}} > >De quoi s'agit-il ? >Du retour de la censure sur l'internet. Faute de pouvoir convaincre >leurs opposants, le gouvernement et les intérêts commerciaux qu'il >défend veulent en effet leur retirer les moyens de s'exprimer. Tout >simplement. > >Le Conseil Constitutionnel a eu beau invalider par trois fois une telle >mesure, il est en effet de nouveau question de faire porter la responsabilité >d'un "contenu" sur les "prestataires techniques" (imprimeurs ou diffuseurs) . > >Ceux qui ont suivi ces affaires par le passé et se souviennent de >l'amendement surnommé "Bloche m'a tué", énième ressucée des >"diligences appropriées" et de la question de la responsabilité des >"intermédiaires techniques" (FAI, FSI, webmestres, responsables de >forums, etc.), savent l'importance de la chose (1) > >La LEN impose entre autre aux intermédiaires techniques (toujours >non définis dans le texte) de jouer le rôle de juges/censeurs de >proximité, c'est-à-dire de couper un contenu sur demande anonyme >d'un tiers l'estimant illicite, faute de quoi il engagerait sa >responsabilité civile et pénale. Conséquence : au moindre doute, et >pour éviter tout risque, la coupure sera immédiate. > >C'est, en l'absence de tout contrôle judiciaire, livrer l'internet et >l'expression de tous à la loi de l'arbitraire et de la censure la plus >dangereuse. > > >A qui donc profite le crime de lèse-liberté ? >Complétant ces articles (43-8 et 43-9) de la LEN, l'article 43-12 >est on ne peut plus explicite, taillé sur mesure pour répondre aux >demandes des producteurs de "contenus culturels" et des encaisseurs >de "droits", qui ne cessent depuis des mois de hurler aux pirates. > >Il leur concède l'usage du référé accéléré permettant, avant tout >jugement de fond, de "faire cesser un dommage". Et quel dommage ? " >stocker [un] contenu ou, à défaut, cesser d'en permettre l'accès ". >Rappelez vous, fin janvier, Pascal Nègre, président d'Universal >France, demandait qu'on filtre le Net pour protéger ses intérêts ! > >Le gouvernement donne ainsi aux producteurs de contenus, et à leurs >représentants, la Sacem, le CLIC ( Comité de liaison des industries >culturelles), la BSA (Business Software Alliance) et consorts, des >moyens légaux visant à filtrer et censurer l'internet. Ce faisant, >il offre aux censeurs de tous poils de faire " régner l'ordre " sur >le Net français. > >Faire courir de tels risques à la liberté d'expression, d'information et >d'opinion relève de l'incompétence ou de l'inconscience politique, >et nous avons toutes raisons de nous inquiéter. > >Que les parlementaires français qui ont la responsabilité des lois >comprennent bien qu'il est ici question de faire d'internet, ce >qu'on lui reproche trop souvent d'être, une zone de non- droit à la >liberté d'expression et d'information ! > > > >Comment en arrive-t-on là ? >A la faveur du 11 septembre, le "front sécuritaire" s'est donné tous >les moyens pour contrôler et réprimer les populations (2) >D'autre part, la globalisation économique est en "état de guerre" (3) > >Une guerre où les lobbies, extrêmement puissants, des industries >culturelles, des TIC (Technologies de l'Information et des >Communications) ainsi que de l'agro-pharmaco-chimie (à qui l'on doit >les OGMs et les semences trafiquées) livrent actuellement une >terrible bataille pour lever les derniers obstacles à l'exercice >inconditionnel de leurs monopoles exclusifs. > >Ces monopoles se fondent sur ce qu'on pourrait appeler des >" droits voyoux " : droits d'auteur, des marques et des brevets, qui >appliqués à l'excès, ne protègent plus ni l'intérêt public, ni les >auteurs, ni la concurrence, ni les citoyens, mais les monopoles et >eux seuls. > >On le voit dans le domaine du droit d'auteur, où les majors >américaines légitiment par une nécessaire et consensuelle " guerre >aux pirates " (écho de la " guerre au terrorisme "), la mise en >place d'un système de contrôle et de sanctions qui nie l'essence >même du droit d'auteur et n'est ni plus ni moins que la création >d'une police/justice privée, au dessus de la justice des états. >Leurs lobbies exercent actuellement une énorme pression sur les >législateurs. > >- en Europe où un nouveau projet de Directive sur la défense de la >propriété intellectuelle (4) a été mis en chantier selon une procédure >d'urgence que rien ne justifie, sauf à vouloir profiter du chaos >ambiant pour faire passer des mesures que l'on sait démocratiquement >inacceptables. Elle vient compléter l'arsenal de textes européens >qui leur permet d'obtenir les modifications des lois nationales >nécessaires à l'extension des droits de propriété intellectuelle >(par exemple, les brevets sur les semences, les plantes, les gènes, >les logiciels) , à la légalisation des moyens de sanction et de >coercition - {{mesures techniques de protection}}, plate-forme >certifiée {Palladium}, procédures judiciaires accélérées, etc. et à >la pénalisation de toute pratique remettant en cause ou contestant >l'énormité et l'excès de ces droits. > >- en France où il est inquiétant de voir que pas un, mais trois >projets de loi contiennent des articles servant leurs intérêts. >La LEN (5) dont nous venons de parler, le projet de loi sur les >droits d'auteurs et droits voisins (PDLA) et la Loi Sécurité >Intérieure (LSI) (6) qui sera votée dans les dix jours. > >Le PLDA s'apprête à donner aux producteurs de " contenus et produits >culturels " des moyens de coercition inédits et totalement abusifs - >les mesures techniques de protection - se substituant à la loi et >évacuant le contrôle judiciaire à priori qui seul garantit un >fonctionnement démocratique et équitable pour tous.. > >Hollywood and Co entendent ainsi pouvoir jouer au shérif, sur le net >et partout. Nous voyons à cela quelques petits problèmes > >- il est hors de question que la loi légitime des moyens qui ne >soient pas très précisément définis. Pas plus qu'elle ne peut >censurer des " contenus illicites " sans établir ce qui est " >illicite ". >- les auteurs au nom de qui ils agissent n'ont pas été consultés , >certains le dénoncent. Il n'y a aucun consensus et un très large >débat public avec toutes les parties concernées est nécessaire, si >l'on prétend toucher au Code de la PI et à la spécificité >française du droit d'auteur, qui n'est pas le copyright >- les consommateurs/utilisateurs/internautes, même ceux qui " >piratent " du MP3 n'ont rien à voir avec les réseaux internationaux >organisés de contrafaçon. Ils veulent bien payer, mais pas trois >fois, et si possible directement aux auteurs. Et ils refusent une >loi qui pour attraper quelque menu fretin, prétend pénaliser tout >le monde et imposer des règles illégales, irrespectueuses de leurs >libertés, et absolument inefficaces pour ce qui est d' attraper les >gros poissons. > >Quels que soient les intérêts en jeu, l'état ne peut, sur la base >d'étude et de chiffres douteux fournis par les intéressés >eux-mêmes, accepter qu'une justice privée se substitue à la >justice. On sait que les multinationales et le marché " font la loi >" au sens figuré. Quant à les laisser " faire la loi " au sens >propre, ce serait un aveu terrible d'impuissance du politique, et il >conviendrait alors de le faire savoir au plus grand nombre et par >tous les moyens. > >Le PLSI pour terminer. Il conforte le PLDA en inscrivant dans une >loi concernant la "sécurité" et déterminant les pouvoirs des >services de maintien de l'ordre, un article créant un nouveau délit >de "contournement de mesures techniques de protection" là encore >sans définition stricte de ce que recouvrent ces mesures et de ce >qu'est un contournement. >Une telle mesure doit être dénoncée car elle induit des risques de >dérapages considérables. > >De plus, le PLSI fait peser sur les FAIs une autre lourde >responsabilité : celle de conserver, préserver et " mettre à >disposition " par voie électroniques les données de communication >requis par les services d'investigation selon des termes précisés >par la loi. >Alors des FAIs juges de proximité ? censeurs ? auxiliaires de police >? et en même temps dépositaires des correspondances de leurs >abonnés, et à ce titre tenus de par le Code des Télécommunications, >et leur propres chartes de déontologie, d'en assurer la sécurité et >la confidentialité. Ne pas le faire, déclencherait, c'est certain, >la colère légitime des internautes. > >Au total, c'est un véritable rideau d'e-fer que le législateur est >en train d'abattre, texte après texte, sur le net français. >Si nous laissons faire cela, c'est le web libre, celui des >internautes et du non-marchand qui disparaît. Restera l'internet du >commerce et du flicage en ligne.... > >(1) Les amendements " Bloche m'a tuer " : >http://www.uzine.net/rubrique30.html >Vos papiers http://lantre.org/vospapiers >LEN /EUCD même combat : vie privée et liberté des acteurs du Net en >danger : http://www.vie-privee.org/comm109 > >(2) Voir les communiqués de LSIjolie.net : http://w. ww.lsijolie.net >et de la FIL : http://vie-privee.org > >(3) dossier complet sur eucd.info : http://eucd.info. > >(4) projet de Directive pour défendre la Propriété Intellectuelle >http://www.europa.eu.int/comm/internal_market/en/intprop/docs/com2003-46/com2003-46_fr.pdf > >(5) LEN/EUCD même combat : http://www.vie-privee.org/comm109 > >(6) ) PLSI l'Ere du Soupçon : http://www.vie-privee.org/comm55 > > > < n e t t i m e - f r > Liste francophone de politique, art et culture liés au Net Annonces et filtrage collectif de textes. <> Informations sur la liste : http://nettime.samizdat.net <> Archive complèves de la listes : http://amsterdam.nettime.org <> Votre abonnement : http://listes.samizdat.net/wws/info/nettime-fr <> Contact humain : nettime-fr-owner@samizdat.net -- Ce message a subi une analyse antivirus par MailScanner ; il est vraisemblablement sans danger. -- Ce message a subi une analyse antivirus par MailScanner ; il est vraisemblablement sans danger. < n e t t i m e - f r > Liste francophone de politique, art et culture liés au Net Annonces et filtrage collectif de textes. <> Informations sur la liste : http://nettime.samizdat.net <> Archive complèves de la listes : http://amsterdam.nettime.org <> Votre abonnement : http://listes.samizdat.net/wws/info/nettime-fr <> Contact humain : nettime-fr-owner@samizdat.net