| ben tout cela est bien vrai et il fallait le dire 
: meme si en ce qui me concerne je n'ai pas a me 
plaindre, plusieurs acquisitions formalisées avec de grandes 
institutions: berkeley art museum, fondation cartier, zkm, mep 
etc... et seulement avec des travaux en ligne sans parler des galeries qui me 
defendent ou m'ont defendus dont artcart.de: paradoxalement art cart ne m'a rien rapporte, mais 
jeffrey deitch, incognito et d'autre m'ont bien nourris ... mais rien de comparable en terme de visibilité 
egale avec un plasticien hors techno.   je pense que le marche est un marche qui reposaits 
sur une cible precise qui a disparu avec le e-crach en 2000 et comme ailleurs il 
se regule et s'assainit et arrivera a maturation si cette putain de guerre ne 
nous renvoit pas a un 'apres koweit' maintenant les enjeux du marche ne sont pas ou on 
les place. Le net art n'a pas attendu les institutions pour etre valide et ni le 
marche, il s'est valide tout seul, apparu en 1994 - 95 recupere a dx kassel en 
1997 et beaubourg qui tente quelque chose en 2001 - 2003, je pense que tout cela 
se passe de comentaires et que le debat ne se pose pas a l'endroit des 
institutions mais plus a l'endroit des artistes, de la presse et des diffuseurs 
operant pas forcement present sur la scene elctronique.   rien n'est simple, la meilleure solution pour les 
artistes est d'etre libre ! et que les chose existent. alors organisez un festival c'est bien meme si ce 
n'est qu'une petite goutte d'eau dans cet ocean global et au lieux de debattre sur ce qui doit etre a 
beaubour ou pas, je pense que les artistes feraient mieux de se poser des 
question sur leurs productions apres libre a eux de participer ou de ne pas 
participer ....     je n'ai jamais compris ces debats moralisateur sur 
les endroit ou montrer son travail ! du moment que ca fonctionne avec le travail 
ou est le probleme. Beaubourg ce n'est rien, on peut exister sans alors 
si ils font quelque chose on ne va pas leur reprocher de s'appeler beaubourg 
! la preuve ils se reveillent presque dix ans apres, 
apres la bagarre !   alors rien de mechant et pas de soucis, car 
l'histoire est deja passee   Valery Grancher 
  ----- Original Message -----  Sent: Thursday, March 27, 2003 3:58 
  PM Subject: [nettime-fr] 
  institutions/politique/marché  "Il y a là une véritable réflexion à faire, qui peut 
  effectivement commencer
 lorsque des points de vues se révèlent, exemple ici 
  sur cette liste. [...] S'il n'y avait pas eu de réactions, je n'aurais sans 
  doute pas pris la peine de donner mon point de vue ici." (s.marquez)
 "Elles 
  touchent bien sûr à la politique culturelle de votre pays, à des
 pratiques 
  curatoriales, à la représentation d'un genre sur la scène
 artistique 
  "officielle"..." (N.Malevé)
 
 Effectivement...ça rappelle le bon vieux 
  temps des mailing lists (rhizome, nettime, etc) en 1995, 1996...mais en 
  français, ce qui aide à réagir + spontanément et promptement...
 Je ne suis 
  en France que depuis qq mois mais il m'ait vite apparu qu'une certaine omerta 
  règne en ce qui concerne des rapports art/institutions/politiques 
  culturelles/marché. J'espère ne pas ennuyer les nettimers en dehors de France 
  mais l'analyse de la situation française, même si elle reste spécifique, peut 
  aussi servir, je l'espère, à comprendre les dynamiques internationales du 
  milieu de l'art et les rapports de force qui s'y exercent. Tout cela peut 
  sembler bien loin de notre Flash festival qui, finalement, nous aura livré un 
  bon tremplin pour mettre le doigt sur cette zone de tension latente entre les 
  artistes/curateurs/institutions...
 
 En m'inspirant du très instructif 
  rapport d'Alain Quémin "l'art contemporain international: entre les 
  institutions et le marché (Le rapport disparu)", je voudrais soumettre 
  quelques hypothèses ayant moi même eu à organiser des événements "nouveaux 
  médias" dans des contextes divers et variés (festivals, institutions, centres 
  d'artistes autogérés, etc..).
 Le rapport Quemin a été commandé en 2001 par 
  le Ministère des Affaires étrangères français sur le rôle des pays 
  prescripteurs sur le marché et dans le monde de l'art contemporain 
  international. Très peu de personnes ont pu le lire puisqu'il ne fut pas 
  diffusé...et pour cause, l'extraordinaire déclin de la position de l'art 
  français y est méticuleusement exposé et décortiqué.
 
 Première 
  hypothèse:
 L'interdépendance entre les institutions (musées, biennales, 
  centres d'art influents) et le marché de l'art à l'échelle internationale est 
  la dynamique la plus puissante qui permet de faire émerger quelques artistes 
  spécifiques (américains, allemands à 70% en 2001 par ex.) sur la scène 
  internationale.
 
 "Dans le monde international de l'art contemporain, 
  quelques conservateurs de pointe, agissant solidairement, constituent des 
  réseaux d'institutions qui procèdent aux mêmes catégories d'acquisitions et 
  entre lesquels circulent les mêmes expositions. Le marché muséal s'agence 
  autour des grands musées internationaux dont les sélections artistiques 
  inspirent celles des musées suiveurs. On voit ainsi des segments du marché et 
  des secteurs du champ culturel se recouvrir à peu près parfaitement." 
  R.Moulin, 2000, Le marché de l'art. Mondialisation et nouvelles 
  technologies, Paris.
 
 Deuxième hypothèse:
 Le computer art 
  (net.art, ascii art, art algorithmique, software art et aussi art sonore) n'a 
  pas adopté (pour quelles raisons? technique, idéologique, artistique??) la 
  logique en place de valorisation des artistes/oeuvres (en terme de réputation 
  et donc de prix) de l'art contemporain.
 Même si les institutions s'y 
  mettent: la dokumenta en 1997 avec le Hybrid Space (et la désormais célèbre 
  sauvegarde du site dX par Vuk Cosik), biennale de Montréal, Walker art center, 
  etc.,
 certains artistes aussi (les ventes aux enchères de net.art sur ebay, 
  la galerie artcard.de, la vente en ligne des "miniatures de la période 
  héroïque"...), la validation de cette sphère artistique par le monde officiel 
  de l'art contemporain ne semble pas avoir abouti...
 
 Donc, un marché 
  n'existant pas véritablement aujourd'hui pour ce type d'oeuvres, les 
  institutions ne cherchent qu'à assumer leur responsabilités vis à vis des 
  politiques en faisant la promotion de l'art numérique (parce que le numérique, 
  c'est l'avenir donc c'est bien) mais ne cherche pas réellement à structurer ce 
  milieu ni à propulser des artistes sur le devant de la scène.
 
 bon, 
  j'arrête là, ça devient trop 
long....
 
 VP
 
 |