Michel Kisinis on Thu, 19 Jun 2003 13:15:37 +0200 (CEST) |
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[nettime-fr] ALTERNATION 2119 Demande de soutien et rappel des événements |
De : art@alternation2119.org Demande de soutien et rappel des événements. Depuis mars 2000 nous occupons, sans titre, un ensemble de trois bâtiments, d'une superficie totale de 3500 m2, dans le 12ème arrondissement de Paris à l'angle de la rue Pierre Bourdan et du square Saint Charles. Cette action d'occuper une vaste friche urbaine abandonnée par son propriétaire et propice par ses volumes à la création artistique, n'est pas née du hasard mais des suites de plusieurs réunions préparatoires. Pendant ces réunions, un petit groupe, un noyau dur, s'est distingué pour prendre en main son destin et en même temps celui de nombreux autres artistes parisiens, en travaillant à un projet culturel ambitieux pour Paris. Ce projet consistait à aménager une friche urbaine abandonnée, en ateliers, en logements d'artistes et en centre culturel alternatif expérimental pluridisciplinaire, créant ainsi un laboratoire de l'art contemporain et un espace de diffusion parisien pour mieux y vivre ses pratiques artistiques sans subir de contraintes financières, administratives, politiques ou de délais. Le concept d'une Résidence d'artistes pluridisciplinaire alternative était né et les artistes sans espace de travail et de diffusion à Paris étant nombreux, ce fut une réussite totale. Dès le début nous nous étions constitués en association loi 1901 avec TRANSART association déclarée au squat du 31 de la rue de la Grange aux Belles dans le 10ème arrondissement de Paris, puis ALTERNATION 2119 dans le 12ème. Malheureusement, quelques semaines seulement après le début de notre occupation, nous sommes convoqués au tribunal pour une expulsion sans délais. Une suite de procès commence où nous sommes défendus symboliquement par trois avocats qui le feront par conviction et à titre gracieux. - Maître de Félice, avocat de la Ligue des Droits de l'Homme, accepta de plaider pour que l'on reconnaisse et qu'on ne bafoue pas nos droits les plus élémentaires, le travail, le logement et une participation à la vie sociale par l'autodiffusion de nos œuvres sans être discriminés par les institutions culturelles et le marché de l'art trop élitiste et peu égalitaire. Sa conclusion, en accord avec la nature de notre occupation, et comme seule solution, fut l'établissement d'un contrat de confiance, sorte de bail précaire qui ne léserait personne puisqu'il serait écrit en étroite collaboration. - Maître Diffre plaida pour expliquer et clarifier l'absence de projet de PAROSUD et du CDR sur le lot d'immeubles occupés (Consortium de réalisation chargé de liquider les actifs du Crédit Lyonnais après sa faillite spectaculaire) et qui n'acceptaient pas l'utilité publique du rachat du lot par la mairie de Paris pour l'agrandissement de l'école Boule, et se battit en justice pour débouter la demande de la mairie de Paris pour l'acquisition par fixation juridique en utilisant des procédures dilatoires (Le CDR essayait de profiter du dépassement d'une échéance administrative pour faire valoir un vice de forme et faire annuler la préemption de l'immeuble par la Mairie). La seule solution consistait au rachat du lot d'immeuble par la mairie de Paris pour son projet d'agrandissement de l'école Boule et la rédaction d'un contrat de confiance avec notre association d'artistes en attendant le début des travaux réels. - Maître Beyreuther accepta de défendre le droit à la création artistique et sa diffusion locale qui améliore, crée le lien social et la culture de proximité. Cette action culturelle étant devenue de plus en plus difficile à mettre en pratique. Les seuls qui réussissent de telles actions et les rendent possibles pour le plus grand nombre, sont des lieux expérimentaux tel le nôtre, avec ses nombreux artistes formant de véritables laboratoires artistiques découvreurs de talents. Cette solution est la seule solution économique viable et possible immédiatement, sans attente. Cette solution est plus aisée quand le propriétaire du lieu est la mairie ou l'état qui, par ailleurs se doit de donner l'exemple en rédigeant de nombreux contrats d'occupations temporaires avec des collectifs et des associations responsables comme la nôtre. Le tribunal ne suivra pas et ordonnera notre expulsion sans délais. Désespérés mais toujours téméraires, nous menons une campagne de communication et de demandes de soutiens et obtenons par retour de courrier le soutien de personnalités politiques prestigieuses comme celui de Monsieur Bertrand Delanoë, sénateur à l'époque, qui exprime bien que " …cette affaire lui tient particulièrement à cœur …", il demande au CDR (notre propriétaire à l'époque) un maximum de délais pour qu'une solution soit trouvée pour nous et tous les autres artistes dans notre situation. Nous ne serons pas expulsés et la Mairie de Paris passe aux mains de la gauche plurielle, les nombreuses personnalités politiques qui nous soutenaient quand elles étaient dans l'opposition municipale, obtiennent des postes de Conseiller de la Mairie de Paris et Bertrand Delanoë devient notre Maire. Monsieur Christophe Girard est nommé conseiller à la Culture de Monsieur Bertrand Delanoë et crée un poste de médiateur, d'interlocuteur pour aider les squatters artistiques à trouver des solutions pour pérenniser leur situation. C'est Monsieur Rémy Bovis qui est choisi et il laisse entendre immédiatement qu'un contrat de confiance, sorte de bail précaire d'occupation artistique de friches urbaines sera bientôt signé avec nous. En juin 2002, Madame Tasca, Ministre de la Culture et de la Communication, Monsieur Michel Duffour, Secrétaire d'état à la Culture et à la décentralisation et Monsieur Fabrice Lextrait (qui nous a rendu visite et a longtemps tenu une correspondance avec nous, ce qui l'a aidé à titre consultatif à rédiger son rapport), nous invitent au Ministère de la Culture à une réception privée pour la sortie du Rapport Lextrait nommé "friches, squat, laboratoire de l'art, nouveau territoire de l'art… " Ils font ainsi rentrer par la grande porte le travail des squatters parisiens depuis de très nombreuses années et valident en cela leurs projets artistiques et culturels ambitieux pour Paris. Nous apprendrons en lisant ce rapport que plusieurs commissions sont créées pour nous aider. Ces commissions seront subventionnées mais elles ne rentreront jamais en contact avec nous et nous ne saurons jamais ce qu'elles ont fait. Depuis, le Conseil de Paris, le 22 avril 2002, siégeant en formation de Conseil municipal, considère que la Ville de Paris souhaite favoriser la création artistique et s'oppose en conséquence à l'expulsion du collectif d'artistes ayant squatté l'immeuble 19/21 rue Pierre Bourdan appartenant à la société PAROSUD et procède au versement d'une indemnité transactionnelle à la suite d'un accord intervenu dans le cadre de l'acquisition par fixation judiciaire de l'immeuble en vue de l'extension de l'école Boule. En clair, la ville rachète notre lieu en déclarant qu'elle refuse notre expulsion. En septembre 2002 la vente de l'immeuble est effective et notre propriétaire devient la Mairie de Paris et ses Elus qui nous contactent presque immédiatement. Nous apprenons très vite que le projet de l'extension de l'école Boule est sérieux mais le montage du projet prendra beaucoup de temps. C'est à cette occasion que Monsieur Rémy Bovis nous présente Monsieur Frédéric Triail, chef du Département de l'Art dans la Ville, dépendant des Nouveaux Projets des Affaires Culturelles de la Mairie de Paris. Il doit apparemment présenter notre dossier pour avis au Secrétariat général de la Mairie de Paris qui souhaite établir un contrat avec nous. Il nous suffit de trouver des interlocuteurs responsables au sein de notre collectif, de fixer des règles et d'établir un budget et il nous fera ce contrat si attendu. Nous remettons donc, vers la fin mai 2003, un dossier complet comprenant une partie administrative (statuts de notre association, règlement intérieur, liste des adhérents, bilan et budget prévisionnel, preuve de paiement de nos factures-) ainsi que notre projet culturel et d'activité pour que le Secrétariat Général de la Mairie de Paris nous donne son avis lors d'un rendez-vous que nous avons à la mairie du 12ème le vendredi 6 juin 2003 avec comme représentants : - M. Rémy Bovis, Chargé de Mission de M. Christophe Girard, Conseiller à la Culture de M. Bertrand Delanoë - M. Frédéric Sperry, Maire Adjoint Délégué à la jeunesse et aux conseils des résidents étrangers - M. Frédéric de Beauvoir, Délégué à l'animation auprès d'Eric Chevalier (Maire Adjoint, Délégué au développement économique et à la communication), - Le directeur de cabinet de madame Blumenthal le Maire du 12ème. Pour représenter notre association sont présents cinq membres du Conseil d'Animation (le bureau), - M. Michel Bonaldo (dit TITOU ou MONSIEUR TOKIO) Artiste plasticien (sculptures métalliques et multimédia), Responsable de l'aménagement des espaces de pratiques et de diffusions artistiques - M. Pap Djïby Bâ, Musicien, Compositeur, Interprète (musiques africaine traditionnelles et actuelles), Responsable des activités musicales, - M. Patrick Courtay Comédien, Auteur et Metteur en scène, Responsable des activités théâtrales, - M. Jean-Louis d'Angelo, Artiste plasticien, Vidéaste (Peintre, Auteur, Réalisateur) Responsable des activités plastiques et de leurs diffusions (expositions et galeries) - M. Mohamed Benmerah, Informaticien, Webmestre, Photographe et Vidéaste, Responsable de l'administration et de la communication ainsi que des ateliers et salles multimédias et WEB. Après une conversation houleuse nous apprenons que l'avis du Secrétariat Général de la Mairie de Paris est positif quant au contenu de notre projet culturel mais que plusieurs problèmes persistent. Il faut les régler au plus vite puisque nous sommes prévenus que le contrat devra être signé au plus tard avant la fin du mois de juin 2003 ce qui nous laisse juste trois semaines ! Nous sommes aussi prévenus que l'autre issue possible (à la place du contrat), la seule alternative si les problèmes ne sont pas résolus sera l'expulsion par la force publique. Nous sommes tous, les Responsables de l'Association, époustouflés par le discours de M. Rémy Bovis qui nous dit deux choses à la fois : vous pouvez signer un contrat de 14 mois dès la fin du mois de juin mais il nous dit aussi qu'il existe une alternative et une seule c'est l'expulsion par la force publique. Pour éviter cela il propose trois choses : · Premièrement nous devrons changer notre mode de fonctionnement et accepter que la Mairie de Paris nous soumette une liste d'artistes pour qui nous devrons mettre à disposition des ateliers s'ils sont disponibles ou quand ils se libéreront. Ce seront pour la plupart, des artistes du squat de la rue de Rivoli qui doit être vidé de ses occupants sans titre, pour des travaux de mise aux normes en site non occupé. De l'aveu même de Monsieur Bovis nous apprenons que ce squat de la rue de Rivoli ne correspond pas du tout à un lieu susceptible d'être transformé en ateliers de pratiques artistiques. Les artistes ne réintégreront certainement pas ces locaux à la fin des travaux. Nous apprenons aussi que le site des Anciennes Pompes Funèbres Générales de la rue d'Aubervilliers ne peut pas accueillir d'artistes pour le moment. Des travaux à grande échelle doivent intervenir dans les six mois et que ce n'est qu'après ces travaux que la mairie de Paris mettra à disposition ces espaces. Il s'agirait aussi de trouver un atelier pour l'artiste Luis Pasina qui occupe depuis plusieurs semaines une ancienne miroiterie impasse Barrier dans le 12ème arrondissement, lieu abandonné où nous faisions depuis des années la récupération de miroirs et pâtes de verre, lieu qui n'a jamais obtenu un minimum décent, c'est-à-dire au moins l'eau et l'électricité ! Dans un des pays les plus riches du monde on précairise encore, on tiers-étâtise largement grâce à de petits pouvoirs. On nous parle aussi d'un collectif expulsé rue Poissonnières à cause de l'effondrement de leur façade et qui sont porteur d'un projet semblait dire M. Bovis fort intéressant. · Deuxièmement nous devrons accueillir à nos réunions et y faire participer un médiateur de la Mairie pour contrôler le fonctionnement du lieu et arriver à un accord. Nous sommes tous d'accord pour que ce soit M. Frédéric de Beauvoir qui soit notre médiateur. Il viendra le mercredi 11 juin 2003 à notre réunion hebdomadaire de 21h pour mettre en place une sorte de médiation pour que le contrat soit bien signé à la fin du mois. Il nous dira lors de cette réunion comment notre situation est ambiguë puisque de l'avis général de la Mairie du 12ème et de l'Hôtel de ville nous devons absolument, faire nos preuves en trois semaines seulement. Une sorte de rattrapage dirons-nous. M. Rémy Bovis et M. Frédéric de Beauvoir ont aussi rendez-vous au commissariat pour demander un rapport au commissaire sur notre lieu. Ils viendront aussi à plusieurs reprises lors d'événements constater le bon déroulement et le fonctionnement du lieu. M. Frédéric de Beauvoir a également besoin de documents administratifs sur notre Association. L'Hôtel de ville ne lui ayant rien communiqué, ni à lui ni à aucun des autres Elus de la Mairie du 12ème. Ils prennent pourtant des décisions, basées, nous l'espérons, sur le vécu et le terrain, sur des actes et non pas sur du ragotage et des bruits de trottoirs agrémentés de quelques rares plaintes de voisinages puisqu'il y en aura toujours. · Troisièmement nous devrons donc nous soumettre à une remise aux normes des locaux en site occupé et respecter des normes de sécurité de façon plus stricte. Nous constatons pendant cette réunion que nos élus ne nous connaissent pas vraiment, qu'ils ne se déplacent jamais à nos événements et pourtant ils ne manquent pas : vernissages, expositions, représentations théâtrales, projections de films et de diaporamas, réunions d'associations et d'informations comme celles des femmes africaines du 12ème, soirées musicales de présentation et de cabarets restaurant... Ils ne nous connaissent qu'à travers de rares plaintes de voisinages. L'ignorance crée la peur et la suspicion, c'est pourquoi nous pensons, de notre côté, que ces trois propositions ne sont pas insurmontables. Elles sont tout à fait réalisables et c'est ce que nous faisons déjà, nous autres les squatters, depuis plus d'une quinzaine d'années pour la plupart. Dans les différents squats qui nous servir à ébaucher ce projet qui s'est réalisé à l'Alternation, ce n'est pas pour rien que nous avions fait le choix, dès le début, de nous constituer en association loi 1901, en référence au décret de la même année qui sert encore aujourd'hui à plusieurs milliers d'associations et qui fut adoptée seulement pour compenser et donc se substituer aux nombreux manques de l'état il y a plus de cent ans. Voilà pour l'histoire qui dure depuis presque quatre ans et qui doit bien se terminer. C'est pourquoi je vous demande de vous manifester. Nous vous demandons instamment de nous soutenir en faisant parvenir avant la fin du mois une lettre de soutien. Pour que notre lieu soit enfin légitimé dans les meilleures conditions et pas sous la menace d'une expulsion qui cette fois-ci, pour la première fois à Paris, serait orchestrée par la gauche plurielle qui détient le pouvoir de nous légitimer, vous devrez nous soutenir puisque c'est ce que nous demande nos élus qui ont toujours besoin d'encouragements et de savoir ce que le peuple (ou le public ?) pense. C'est bien Monsieur Bertrand Delanoë qui est le Maire de Paris et c'est encore lui qui nous soutenait quand il était sénateur et qui s'opposait au Maire sortant, avec sa majorité, contre les expulsions d'artistes. Il a d'ailleurs, à l'époque, adressé un courrier au directeur du CDR (notre propriétaire de l'époque) pour que nous ne soyons pas expulsés en attendant de trouver une solution. Le lundi 26 mai 2003, Alain Riou, François Flores, Jean-François Blet, René Dutrey, Christophe Nadjoski et l'ensemble des élu(e)s du groupe Les Verts, proposent au Conseil de Paris, pour adoption, le "vœu" suivant : " …Que la situation évolue et que la Mairie de Paris mette au point, avec les artistes des squats, un document contractuel s'inscrivant dans un cadre légal et ouvrant à des possibilités d'occupation agréée de locaux. " " Que soit élaboré, au plus tôt, un document contractuel ; élaboration à laquelle serait associé l'ensemble des acteurs concernés par la problématique des squats. Ainsi, le document signé par les occupants et les bailleurs permettrait de normaliser et de réguler les occupations." Paris reste un des derniers bastions de la "gauche" dans une France devenue ultra libérale. Il ne s'agirait pas de reproduire des schémas d'inaction et de non-reconnaissance de mouvements tel que le nôtre sous prétexte de prendre de trop grandes responsabilités quand on en a le pouvoir, pour ensuite se les faire reprocher. Même si cela n'a pas de portée électorale que de nous établir ce contrat et même si le plus "gros problème" qui demeure pour ALTERNATION, c'est seulement quelques problèmes de voisinage dus à des nuisances sonores qui peuvent tout à fait être résolues. Alors, il faut le faire ce contrat parce que nous comptons sur vous depuis votre accession à la Mairie de Paris. Il serait dommage et désespérant de ne pas reconnaître et légitimer notre lieu ALTERNATION 2119 qui depuis des années a instauré un dialogue sincère avec de nombreux acteurs de la vie politique et culturelle de Paris. Avec des associations, des artistes étrangers ou parisiens, les différents publics de nos événements, des élus de l'hôtel de Ville de Paris et des mairies d'arrondissements ainsi qu'avec Monsieur Bertrand Delanoë. Tout cela, nous n'aurions su le faire sans notre porte-parole préféré et regretté Eduardo Albergaria décédé le 2 septembre 2001 à ALTERNATION et qui lutta une grande partie de son temps pour la reconnaissance du travail des artistes parisiens dans les squats, comme lui, par l'élaboration de "contrat de confiance ", document contractuel d'occupation de friches abandonnées. Merci de nous envoyer un courrier par e-mail ou par La Poste si vous souhaitez nous soutenir (n'hésitez pas non plus à faire circuler cet e-mail à ceux qui pourraient nous soutenir) : Soutien@alternation2119.org ou art@alternation2119.org SOUTENEZ ALTERNATION 2119 19/21, rue Pierre Bourdan 75012 Paris A Paris, le 17 juin 2003 Le Conseil d'Animation : M. Pierre Braban, Responsable de la comptabilité M. Jean Louis d'Angelo, Responsable des activités plastiques Mme Christiane Jaillet, Responsable de l'activité plastiques M. Patrick Courtay, Responsable de l'activité théâtrale M. Emmanuel Lebon, Responsable de l'entretien du lieu M. Michel Bonaldo, Responsable de l'aménagement des espaces M. Pap Djïby Bâ, Responsable de l'activité musicale Mlle Silvia Minni,Responsable de la communication et de la photographie M. Mohamed Benmerah, Responsable de l'administration, de la communication et du projet multimédia -- Dans ''' personne ne le cyberespace (0 0) vous entend rire. /-------------oOO----(_)----OOo--------------\ | Kisinis Web Art http://www.kisinis.ch | | & | | Art-Atlas.Net http://www.art-atlas.net | \--------------------------------------------/
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