Attention ! pour Battisti et les réfugiés Italiens, comme pour
nous, concernant toutes les lois de contrôle sous des représentations de l'Etat
affectées à tous les domaines (sécurité, santé, psys, LEN, etc...), le résultat
des élections n'engage rien de précis !!!
Avez-vous entendu quiconque à gauche parler contre la loi
Perben pour ne citer que cet exemple d'exception qui nous concerne ici
immédiatement ? Pas moi... QUE DES ARGUMENTS SOCIAUX ECONOMIQUES RASSURANTS
SUR LE TRAVAIL LES RETRAITES LA SANTE (donc d'une certaine façon
toujours du sécuritaire et de l'appel à compétence technocratique des
réponses) :
D A N G E R !
De plus, ne pas manquer de se rappeler que
depuis cette année, 80% de la Presse et le monopole de sa distribution sont
concentrés par des amis de monsieur Chirac (Lagardère et Dacier). Si
cela n'influence pas vraiment les électeurs (on vient de le voir) par contre
cela relaie la pression de la chancellerie sur les juges.
Quid de la démocratie directe par voie électorrale dans la
constitution européenne - et quid du progrès de son application - tandis
que l'Europe a-constitutionnelle poursuit de légiférer et d'organniser par
exemple le contrôle et la sécurité "anti-terroriste" unitaire ? etc... Ne
nous laissons pas abuser par l'existence d'un seul parlement européen élu au
suffrage universel, car elle est exclusive !
_____________________________________
Réponse à monsieur Busnel, patron éditorial de la revue "Lire"
(groupe Express-expansion - concentration Dacier), auteur de l'article engagé
contre Battisti et pour le moins douteux, vu le mépris de ses lecteurs sous le
peu de scrupule de la méthode, que vous trouverez déconstruit (mais intégral)
intriqué avec la réponse telle que je la lui ai faite parvenir et citée sous
l'accusé de réception : commentaire reçu par lui-même ce matin.
Si vous vous sentez d'agir, ne manquez pas d'aller
marquer votre signe (sans insulte) sur le forum de cette revu(cliquer sur le
titre "Faut-il extrader Battisti?" et répondre):
ou aller directement répondre :
----
Allez ! pour Battitisti on met le paquet !
Ce n'est pas seulement son cas mais à travers le sien celui
des autres réfugiés Igtaliens qui sera en passe d'être réglé - et celui de
tous les réfugiés sous le droit d'asile - y compris les chinois,
Monsieur Busnel ! - Il n'est pas trop tard, au contraire, pour signer pour
Battisti où que l'on se trouve :
Le devoir d'insoumission républicain, qui assurait la
perennité critique des minorités sous le règne des majorités - la démocratie -
nous a été substitué dans le déclaration des droits de l'homme modifiée en
1989 en annexe de la constitution française pour s'uniformiser avec la
déclaration commune ; BATTONS-NOUS POUR LE DROIT D'ASILE - la dernière liberté
critique restant aux droits de l'homme locaux et européens !
Contre la délation !!!!
Tous les comités et le progrès de l'action sur
ou (où se trouve redirigé)
La liste de com pour le soutien public sur samizdat
(modérée par les proches de Battisti)
(pour s'inscrire aller sur le site des listes mises à
disposition par samizdat ou demander à Via Libre 5)
D'autre part, une rencontre aura lieu à la mairie du IXè à
Paris le mardi 30 mars ; enfin, le rendez-vous au palais de justice à Paris
est pour le 7 avril (l'inforamtion précise sera envoyée
ultérieurement).
Mardi 30 mars 2004 de 18h à 23h30
à
la mairie du 9ème arrondissement
Salon Littéraire autour des livres de
Cesare Battisti
organisé par le comité de soutien contre
l'extradition
de Cesare Battisti et de tous les réfugiés
italiens
et des élus parisiens de la gauche et des Verts
Débat
« Pour
le respect de la parole de la France »
animé par Jean Marc Salmon, sociologue
Avec Dan Franck, écrivain ; Jean-Jacques de Felice, avocat à la cour
d’appel, …
Lectures de textes
de Cesare Battisti par des comédiens
Projection du film
"Cesare Battisti,
Résistances"
de Pierre-André Sauvageot
suivi d’un débat en présence de réalisateurs
Dédicaces avec
en collaboration avec la librairie Epigramme 58 rue de la Roquette 75011
Paris
Cesare Battisti ,Claude Amoz, Jean Pierre Bastid, Régine Deforges, Dan
Franck, Frédéric H. Fajardie, Guiseppe Genna ,Thierry Jonquet, Michèle
Lesbre, Dominique Manotti, Patrick Mosconi, Jean Hugues Oppel, Jean-Bernard
Pouy, Serge Quadruppani, Michel Quint, Patrick Raynal, Martin Slocombe, Fred
Vargas…
Mairie du 9ème arrondissement - 6 rue Drouot - M° Le
Peletier
____________________
----- Original Message -----
Sent: Monday, March 29, 2004 11:32 AM
Subject: Réponse à un journaliste de "Lire"/ s'édifier
davantage sur le journalisme
Return
Receipt
Your Réponse à un
journaliste de "Lire"/ s'édifier davantage sur
document le
journalisme
:
was François
BUSNEL/EXPRESS-EXPANSION
received
by:
at: 29/03/2004
12:32:55
=====================================
----- Original Message -----
Sent: Friday, March 26, 2004 9:40 PM
Subject: Réponse à un journaliste de "Lire"/ s'édifier davantage sur
le journalisme
Comment pouvez-vous
désinformer à ce point en vous prétendant journaliste et Battisti ne vous
serait-il pas sympathique ?
Je vous cite et réponds dans une autre
couleur... Vous trouverez ici plein de fautes d'orthographes, de
grammaire, d'inversions ou autres : qui manifestent que je ne suis pas un
exemple intellectuel mais d'engagement citoyen envers et contre
tout.
"Voltaire, reviens…
Pardon : Voltaire ne vous appartient pas. Il appartient à tout le
monde. En matière de déontologie et de dossier, vous vous placez du mauvais côté
de l'affaire Callas.
Ils sont devenus
fous
Vous devez parler de vous ?- être
fou consiste précisément à ignorer que les autres ne le soient
pas...
Donc, les intellectuels parisiens
manifestent.
Ah bon ? cela comprend
quels corps de métier,"intellectuel" - vous allez d'ajusteur dans la métallurgie
de transformation (il en reste dans des entreprises régionales) à professeur
titulaire d'une chaire au collège de France ? Parce qu'il y avait de la
diversité dans le groupe sur la place, ce jour là... (j'oubliais que vous avez
fait votre enquête par téléphone - du moins je l'espère, sinon vous seriez de
surcroit aveugle, sourd ou muet ? Je veux dire que si vous y étiez, vous
n'auriez donc parlé à personne ?) Quelques anarchistes prolos restaient là parmi
les autres qui ne l'étaient pas davantage mais sans intellectualisme...
Ils étaient une petite trentaine,
Pardon : personne ni aucune organisation n'avait
apppelé à une manifestation de masse, il s'agissait d'un
rassemblement dans le cadre d'appel d'une
liste de soutien - au-delà d'une cinquantaire de personnes, plus près de 100,
donc : avouez que ce fut par conséquent un joli résultat...
en effet,
ceux qui se trouvaient dehors accompagnaient des élus de la ville de Paris
portant l'écharpe officielle, et le double à plus se trouvait à l'intérieur du
Palais de justice dans le couloir de la chambre de l'instruction : vous ne vous
êtes donc pas donné l'effort d'aller jusque là ? vraiment ? je vous le dis, ou
nous ne nous sommes pas trouvés dans le même événement, ou décidément vous avez
vraiment fait votre enquête par téléphone, ou vous étiez caché derrière un
paravent du bistrot le plus proche - Albert Londres, Henri Calet, Joseph Kessel,
sortez de vos tombes pour soutenir Voltaire ! - je vous resitue ici dans le
cadre éthique du journalisme moderne qui a levé les plus grands scandales aux
Etats-Unis ou l'affaire Ben Barka en France, vous voyez ?
il y a quelques semaines, à battre le pavé par un froid
glacial, banderoles et fume-cigarette à la main,
Fumer en filtrant ses cigarettes par l'intermédiaire
d'un fume-cigarette et pour s'éviter un cancer des lèvres : en quoi cela
caractériserait-il l'impossibilité d'une pertinence sur les questions citoyennes
? Pour ma part je ne fume pas, donc je ne me sens guère concernée, mais tenant à
vous dire que je ne vous autorise donc pas à parler de ce groupe sous de telles
descriptions comme elles ne pourraient rendre compte de ceux qui s'y
trouvaient ensemble.
A moins que vous ne pensiez au seul signe médiatique
d'une personne qui en ferait pour vous son style ? Dans ce cas nommez-la s'il
vous plait et nous verrons ce que suppose d'invouable de votre part ce genre de
rermarque : seriez-vous jaloux devant de telles carrières - qui vous dépassent
de loin en âge en cru, en expérience ? Et puis,nous verrons bien de plus si les
fume-cigarettes s'y trouvaient, moi-même ne les ayant pas remarqués - vous
parlez des signataires peut-être mais dans ce cas ne mélangez
pas.
exigeant la libération d’un romancier emprisonné en
France le 10 février et menacé d’extradition vers l’Italie. Cesare Battisti,
ancien responsable des Prolétaires armés pour le communisme (PAC), fut condamné
par la justice italienne en 1988 pour deux meurtres – qu’il nie – association de
malfaiteurs et autres violences – qu’il revendique et dont il se déclare « fier
».
Non, non : il s'agit maintenant
d'aute chose, je veux dire que vous ne savez pas ce que vous écrivez ; en effet
- à toute logique bon entendement - on ne pourrait nier un crime tout en
affichant d'en être fier - à moins que vous ne fassiez partie de la cour de père
Ubu. Quant aux crimes furent-ils commis cela ne changerait rien : il y a dans la
lutte armée en italie à l'époque desz quesitons de l'ordre de l'insoumission
devant l'infamie que furent les grands attentas de Milan et de Bologne, la
répression des anarchistes, de brigadistes dans leurs lits par la police se
privant de la justice..
Il est, depuis, en cavale.
Non, non : Battisti vit en France sous
le statut de réfugié politique dans un cadre contractuel avec l'Etat Français :
en outre de son accord avec le président de la République Mitterand, comme tous
les autres réfugiés Italiens de cette époque, c'est le chef du second
gouvernement de la cohabitation, monsieur Jupé lui-même, en accord avec son chef
de parti que fut alors monsieur Chirac et lequel ne pourrait donc se contredire
à titre personnel en outre de devoir assurer la crédibilité de sa succession
présidentielle sous la mêmem constitution, qui lui a attribué une carte de
séjour pour dix ans.
Depuis tout ce temps, Battisti a toujours tenu un
domicile fixe un statut social professionnel et publie chez des éditeurs
officiels qui n'ont rien à justifier de leur représentativité face à "Lire",
quand il s'agit de Gallimard ou de Fayard-Pauvert pour ne citer qu'eux... Encore
une fois : seriez-vous jaloux de la Noire - celle qu'on traduit à l'étranger
sans tarder ?
Et a trouvé refuge à Paris. Par hasard ?
Trois ans plus tôt, François Mitterrand avait engagé la parole de la France et
affirmé qu’aucun activiste italien ayant rompu avec son passé ne serait
extradé.
Les avocats ont expliqué à la
Presse qu'il s'agissait là non d'une mesure arbitraire mais d'une proposition
locale contribuant à la naissance du cadre Européen au voisinage de
l'anniversaire de 89 (j'ajoute : en attente de constitution, donc de réalité
constitutionnelle de la démocratie - nous l'attendons toujours, vous ferai-je
remarquer), pour une intégration éthique de l'Italie au sortir d'une guerre
civile larvaire où l'Etat lui-même avait pu être mis en cause : notamment sa
police et son armée aux côtés de l'Opus Dei - la loge P2 - et des organisations
d'extrême droite, dans les grands attentats de Bologne et de Milan (plus de
morts sur trois attentats qu'il n'en fut en Espagne avec les dix bombes
simultanées), et d'autre part la question de l'intrication mafieuse dans toutes
les structures de l'Etat, au moment du grand deal des déchets nucléaires vers
l'Italie du Sud.
Relisez l'histoire et revoyez les oeuvres
cinématographiques qui précédèrent et accompagnèrent la montée de la lutte armée
de la totalité des organisations révolutionnaires ou syndicales radicales en
Italie, car il n'y eut pas que les Brigadistes ou le PAC ! La plus grande part
de la criminalité ne revient évidemment pas à l'extrême gauche loin de là, si
vous voulez vraiment compter (merci devous en donner la peine jusqu'au
bout).
En cas d'insoumission devant l'infamie certes il arrive que le
crime réponde aux crimes : les guerres civiles ne sont jamais reluisantes en
fut-il d'historiquement victorieuses pour les libertés (la Résistance Française
du moins fit-elle sauter des trains) ou pour les dictatures (l'URSS, l'Espagne:
vous voyez, je les mets au fond du même panier, non quant aux objectifs et au
projet mais quant aux moyens - puisque nous en sommes à compter les morts
respectifs du putsch et de l'utopie).
La question était qu'ensuite il
revenait à L'italie de faire sa réforme d'amnistie ce qui n'eut jamais lieu,
bien au contraire ; les alliances se renforcèrent vers ceux qui étaient à
l'origine de l'incroyable criminalité contre l'Etat Italien et contre la
citoyenneté critique que furent la dernière année 60 et le début des années 70.
Ajoutez des morts isolés - en outre des anarchistes pacifistes et des
brigadistes pendant leur sommeil après des aveux de repentis, l'éditeur
Feltrinelli qui était devenu clandestin pour se protéger devant les menaces,
retrouvé mort le corps travesti en parachustiste au pied d'un pylone électique
de circonstance, et Pasolini, insoumis et ancien communiste dissident, dont le
meurtre scénographié dans un rituel homosexuel sado-masochiste - auquel il
était réputé être exposé pour quiconque aurait connu son oeuvre, ce qui rendait
le meurtre d'autant plus crédible en milieux populistes sous l'empire de la
Presse - fut secrètement manipulé et payé en amont dit-on dernièrement, à
l'occasion de l'anniversaire de son oeuvre.
Ce qui pose véritablement problème, dans cette affaire, ce
sont les circonstances de l’arrestation et les conditions de l’extradition bien
plus que l’arrestation elle-même.
Les affaires de
l'Italie ne vous regardent pas, cela s'appelle de l'ingérence - même en
collaboration : avez-vous jamais lu que Pétain se fut permis de donner des
conseils aux Nazis pour mieux torturer les criminels qu'étaient à leurs yeux les
Résistants ? Non : les milices françaises firent elles-mêmes un sacré boulot !
Vous voyez, j'en viens même à imaginer que vous oeuvriez en media sous une
admiration sans borne pour une défaillante démocratie transalpine... Mais je
vous espère tout de même loin de là : dans ce cas n'y voyez qu'un retournement
ironique pour révéler l'abbsurdité de votre argumentation pouvant aussi bien
signifier son contraire...
Nous, défendant le cas des réfugiés Italiens,
nous restons dans le droit français, notre propre affaire de référence
symbolique citoyenne, locale - en globalité Européenne telle qu'elle n'a pas de
constitution la célébrant en démocratie plutôt qu'en oligarchie, - un parlement
élu ne suffit pas à faire le poids face à la commission et à la banque
européennes - quelques soient les nouvelles lois adoptées, l'Europe snas
constitution demeurera en contradiction avec les constitutions locales non
prescrites, et nous, nous ferons en droit d'exiger l'application de nos
propres droits et devoirs.
Faire croire qu’il s’agit
d’une coïncidence (selon le garde des sceaux, Battisti aurait été interpellé à
la suite d’une menace de mort proférée contre un de ses voisins et c’est à cette
occasion que les policiers examinant le fichier Schengen, se seraient aperçus
qu’il faisait l’objet d’une demande d’extradition) relève de la mascarade,
Ah ! merci du peu !
Pourtant
permettez-moi de relever cette nouvelle contradction de votre ton : comment
pourriez vous discréditer cette manoeuvre, en dénonçant la mascarade, tout ayant
écrit juste avant qu'il put être en cavale (pas le ministre bien sûr)...
Quant au ministre, je
ne serais pas fière devant mon avenir d'avoir comme lui fait voter une loi
d'exception dans un Etat régi par la constitution de la cinquième république qui
n'a pas cessé son cours d'Etat de droit. En effet, pour promulguer une loi
d'exception de la justice il aurait convenu d'avoir préalablement entendu le
Chef annoncer publiquement qu'il prenait tous les pouvoirs d'une part et par
conséquent, pour déclarer l'Etat d'exception d'autre part.
Au défaut de
quoi nous nous trouvons toujours dans un Etat de droit - qui ne pourrait donc
admettre des lois d'exception (la loi Perben est une loi d'exception à plus d'un
titre mais notamment dans l'intégration de la loi italienne à la loi française
sur les repentis - ce qui est totalement inacceptable dans un Etat qui respecte
l'individu sous le registre des droits de l'homme), qu'elles soient votées ou
pas par la Chambre.
Permettez-moi de dire que pour un ministre déjà peu
scrupuleux de désinformer (vous le mentionnez), il soit bien léger de s'afficher
si volontariste au point de bafouer le droit constitutionnel qui gère la
hiérarchie des personnalités au pouvoir et des tâches - et aurait-il reçu
conseil de plus haut, secrètement : il aurait du exiger une couverture publique,
c'est certain !
En cette affaire des italiens réfugiés c'est donc TRES
CLAIREMENT de notre droit français qu'il s'agit : on avance Battisti et l'ancien
activisme armé des militants italiens (aujourd'hui prescrit par leurs propres
actes par ex en France), pour justifier des lois infondées par la constitution.
Il s'agit de notre propre citoyenneté en cause dans une perte des droits qui
affecte toute la société civile française dans son identification culturelle
politique et sociale.
mais défiler à grands cris et
réclamer sa libération témoigne d’aveuglement. Comment des intellectuels
peuvent-ils se laisser happer par un tel poujadisme ?
Le poujadisme ce n'est pas de se battre sur des questions de
principe quant aux libertés citoyennes c'est agir la lutte professionnelle sans
référence au code éthique citoyen le plus large - vous ne devez pas connaître
votre histoire : le devoir d'iunsoumission, le droit d'asile, l'amnistie,
l'autonomie furent les quatre points par lesquels de Gaulle par trois fois put
intervenir contre un gouvernement en place et lui-même gouverner même
autoritairement sans être un dictateur, et rétablir la paix civile
!
Depuis quand un romancier, du seul fait qu’il publie
des livres, est-il au-dessus de la loi ?
Tous les réfugiés italiens ne sont pas romanciers : vous
désinformez.
Que ces
derniers profitent de ce statut de l'un des leurs pour communiquer leur cause
dans une Presse généralement aveugle à tout ce qui est en dehors d'une
représentation culturelle ou médiatique paraît au contraire solidaire et
honorable pour Battisti et ses défenseurs.
Enfin, Battisti ne se défend
pas ni n'est défendu au-dessus des lois mais bien au contraire dans le
cadre d'une exigence de l'application de la loi française : tant celle qui
le contient dans son propre statut sous un accord officiel, que celle de la
parole éthique dfes juges sur laquelle il ne peut être revenu une fois la
procédure et les appels déjà effectués et jugés.
Vous traitez les
jugescomme des clowns : après unministre qui bafoue le droit constitutionnel
vopici des journalistes qui bafouent les juges : transgression de toutes les
barrières du droit dans un Etat qui demeure en devoir
républicain.
Un président de la République française
(Mitterrand) peut-il engager la parole du pays dont il a reçu la charge afin de
protéger d’anciens criminels d’extrême gauche ?
Oh là comme vous vous répétez faisons notre propre canon,
comme on dit dans les chorales de patronnage :
Battisti vit en France sous le
statut de réfugié politique dans un cadre contractuel avec l'Etat Français : en
outre de son accord avec le président de la République Mitterand, comme tous les
autres réfugiés Italiens de cette époque, c'est le chef du second gouvernement
de la cohabitation, monsieur Jupé lui-même, en accord avec son chef de parti que
fut alors monsieur Chirac et lequel ne pourrait donc se contredire à titre
personnel en outre de devoir assurer la crédibilité de sa succession
présidentielle sous la mêmem constitution, qui lui a attribué une carte de
séjour pour dix ans.
Il eût été bon que notre
élite réponde d’abord à ces questions
Elle y a répondu par ses différentes lettres, et par la voie des
avocats.
avant de se lancer dans cette piètre croisade.
En confondant le fond et la forme (sans jamais, du reste, évoquer les qualités
littéraires du romancier embastillé) ils donnent raison à ceux qui pensent que
la France tombe.
Non : là je crois que
vous confondez les formes avec la Presse... et il n'y a pas de France qui tombe
mais de France qui pourrait trahir et qui ne le doit pas - ce que nous voulons
empêcher car la France nous y croyons donc plus que vous ! vous ne savez pas ce
qui la constitue symboliquement, si vous ignorez le devoir d'insoumission
imprescriptible dans la citoyenneté française de la Resistance et des Justes
face aux Nazis. L'Italie de la fin des années 60 et au début 70 fut celle de
l'infamie pour la démocratie italienne : encore une fois vous paraissez loin de
toute information rétrospective : vous ne decvriez pas être aussi paresseux
avant d'affirmer votre opinion.
Vous ne faites pas sérieux. C'est ça le
journalisme ?
Elle tombe, en effet. Mais dans le
panurgisme
Il faut savoir, vous
parliez du peu et maintenant de la foule !
L'armgumentation pour
défendre Battisti devant l'opinion a été claire et précise, en aucun cas
manipulatrice : ceux qui ont signé savent ce qu'ils ont signé (plus de 20 000)
chacun de ceux qui ont proposé la pétition ont été interpellés par mail et ont
répondu ; nombre de signatures ne se sont déterminées qu'après des explications
réellement civiques comme on n'en n'avait pas entendu depuis très longtemps.
Cela à élevé la question de la démocratie Européenne, du respect des autonomies
en démocratie Européenne et d'autant plus en l'absence d'une constitution
appliquée par la communauté, etc...
Du seul fait des défenseurs de
Battisti un niveau de débat politique élevé s'est effectué dans les coulisses de
la Presse et parfois tout de même dans certains journaux (heureusement) mais
sans entrer dans la campagne électorale ce qui est exceptionnellement intègre
dans de telles périodes...
Les avocats ont révélé les différences
culturelles des journalistes internationaux lors de la conférence à l'Olympic :
c'était franchement héroïque et rspectueux de leur part d'expliquer la
consistance de notre propre droit et la question qu'hélas, dans cette affaire,
il ne s'agit pas de la question de la vérité sur le crime : les aveux des
repentis dont certains torturés (il y a eu plusieurs remontrances de la
cour Européenne au gouvernement italien à ce sujet) ou achetés par leur remise
de peine ne sont pas dignes de foi - et surtout pouvant s'agir de criminels
eux-mêmes - et de plus : tous les autres sont restés solidaires. Battisti
lui-même s'il a totalement rompu avec la violence n'a pas à devenir délateur des
es anciens amis. En tant que chef des PAC il a certainemeny donné des ordres,
voir commis des actes terribles lui-même - ce qui n'est pas prouvé pour des
assassinats mais la preuve contraire n'infirmerait pas la question de droit qui
se pose à nous.
Cela était possiblement contenu dans le statut qui lui a
été accordé par Mitterrand et Jupé - sous la bienveillance de Chirac - puisque
onlui denandait de "rompre avec la violence" ! personne n'a imaginé un instant
que les réfugiés italiens furent des enfants de choeur !!!
De
nouveau je vous renvoie au contexte de guerre civile larvaire en italie à
l'époque, si vous voulez comprendre. Naviguez sur Internet et vous trouverez
d'excellentes informations.
Le droit d'asile relève le devoir
d'insoumission (ce droit est toujours subjectif selon le camp où l'on se trouve
et c'est bien ce paradoxe que traite le principe non pénal mais politique
d'amnistie, afin que la paix civile puisse succéder à de telles déchirures:
l'amnistie est pour les deux camps. Revoyez notre propre histoire moderne et
post-moderne).
Si l'Italie amnistie les responsables de l'attentat de la
banque de l'agriculture de Milan : que n'amnistie t'elle pas ceux qui ont
répondu face à de telles situations ?
C'est le droit de l'Italie de faire
chez elle comme elle l'entend dès lors qu'il n'existe pas de constitution
européenne : mais c'est notre devoir de faire ici comme notre loi et nos
traditions propres l'entendent - pour protéger nos propres lois et nos propres
droits - le mien, le vôtre.
Ne pas défendre les Italiens c'est subir
l'ingérence de l'Italie dans nos affaires. Vous trouvez que les nôtres ne sont
pas assez compliquées comme ça par les temps qui courent ?
A l'époque,
l'Italie a pu remercier Mitterrand de proposer la solution honorable de l'exil
des anciens militants d'extrême gauche qui avaient réussi à s'échapper... Dans
le cadre de la célébration des Lumières, c'était ouvrir l'Europe au plus grand
équilibre sans ingérence.
Defendre les Italiens en France est non
seulement légitime au vu de notre histoire, et à apprécier la situation
italienne actuelle, mais de plus devant en agir un garde-fou dans le cadre
européen toujours en attente de démocratie constitutionnelle - figée sous la
présidence européenne de Berlusconi, souvenez-vous, et qui n'a pas repris
depuis...
C'est donc aussi un principe élevé de vision de l'Europe encore
inachevée.
et la
bien-pensance.
Encore un contresens de
votre article ; puisque vous nous mettiez dans le camp du mal qui défend donc un
criminel potentiel - puis de la bêtise panurgique : or si la mal pensance
devient la bien pensance : où en êtes-vous de votre côté ? expliquez-moi :
je n'en vois pas l'objet sensé apparaître au cours de votre
développement.
Affirmer qu’un homme peut échapper à la
justice parce qu’il est devenu romancier relève de l’escroquerie intellectuelle
pure et simple. Faut-il rappeler que durant les « années de plomb » Battisti ne
combattait pas une dictature mais une démocratie ?
Oh là là ! Une démocratie aussi faible que celle de Weimar
mais moins belle avouez-le or les temps ne sont plus à Hitler - c'était en
italie des années 80 le temps de la pensée molle "debile" comme ils disaient
là-bas... et en politique de l'Etat après le décès des juges héroïques oprenant
sur eux de régler la quesiton de la mafia - aujorud'hui elle est yougoslave avec
vctoyenneté italienne - tout sous le manteau rien sur la peau : double jeu
triple jeu... seulement Berlusconi n'était rien que Citizen Kane secourable
(rattaché à la loge P2 lui-même et payant les ligues fascistes qu'il s'associe
pour les faire taire) en moins séduisant, qui paye de sa poche le voyage du
représentant américain, car il trouve l'Etat qu'il gouverne trop minable pour
l'assumer - tiens au fait : qu'a-t'il donc bien pu promettre à nos propres
représentants pour tant d'échange diligent ? Cela ne vous serait-il pas venu à
l'esprit ?
Et vous ça ne vous pose pas de problème que l'Europe ait pu
être représentée à la tournante sans élection par un président comme Berlusconi,
qui a contribué à figer la constitution à l'oeuvre de son étude d'application ?
ça vous rassure ?
Une démocratie perfectible, mais une
démocratie quand même. Au moment où Battisti luttait, les armes à la main,
contre la démocratie italienne, Gao Xingjian, lui, se battait, plume au poing,
contre la dictature chinoise.
oh oh oh
! Poudre aux yeux !!!! voyez donc plutôt à veiller sur propre république en
démocratie européenne potentielle mais non ouvrable à ce jour, aimeriez-vous
voyager, n'en faites pas un cas de fugue accompagnant votre pompe désinformante.
Cela ne cache en rien le fond de votre position - mais certes on peut se tromper
et il est toujours respectable de pouvoir le reconnaître et le dire. Est-ce un
espoir de vous découvrir sous un autre jour pour nous
?
Les risques étaient autrement plus grands. Aucun des «
intellectuels » qui hurlent à la trahison de la France (forcément « moisie »
c'est vous qui le dites : moi je reste à avoir une haute idée de mon pays -
c'est pourquoi le soutenir dans son intelligence et sa justice non dans ses
défaillances me paraît prioritaire) n’a pris la peine de descendre dans la rue
pour rompre le silence dont les officiels de la culture entendent parer le prix
Nobel chinois de littérature lors du Salon du livre.
En plus d'avoir l'air bébête (ou manipulateur - à vous de
choisir) et arrogant : vous méritez des baffes là (pardon je suis grand-mère et
restant parmi ceux estimant qu'une petite claque sur les fesses pour prescrire
des bêtises vaut parfois mieux que des sermons pour culpabiliser les enfants -
le petit fouet c pas pour les chiens - dit Lou Salomé dans la botte de
Voltaire).
Cet égarement survient alors qu’une poignée
d’entre eux s’auto proclame « parti de l’intelligence », c’est le signe d’une
nouvelle trahison des clercs.
Il n'y a
pas de parti de l'intelligence : le parti contre la guerre à l'intelligence n'a
pas signé (sinon en de rares noms) la pétition pour Battisti, que comme vous ils
considèrent mauvais...
C'est même un problème de la mobilisation
de rue impossible sur l'affaire des italiens actuellement, quand chacun va à son
combat corporatiste en période électorale...
Je vous conseille de
visualiser le profil des signataires de la pétition pour voir que les
intellectuels ne la constituent pas en majorité bien au contraire, les anciens
amis des Italiens ne trouvent plus la cause de ces anciens militant ni assez
d'actualité ni assez radicale aujourd'hui, puisqu'ils ont changé de point de
vue sur leurs anciennes pratiques !
Il est même des signataires
illustres de la pétition pour Battisti qui n'ont pas signé la pétition contre la
guerre à l'intelligence - et en exprimant leur réserve sur la localisation du
camp de l'intelligence...
merci de remettre les pendules à l'heure sur le
fait qu'amalgamer après voir désinformé commence à ressembler à la parfaite
panolie de la manipulation de l'opinion par voie de media.
Depuis le 3 mars, Battisti a été relâché ; la ville de
Paris lui a offert sa « protection » - comme elle l’offrit naguère à Picasso.
Oui merci la mairie de l'accompagner
pointer au commissariat de police et pour éviter les emportements et les
provocations dangereuses chaque semaine (y aviez-vous pensé quand reconnaissant
les arguments spécieux du mnisitre vous ne vous inquiétez même pas sur l'Etat de
droit ?)
Gao, lui, n’est toujours pas retourné en Chine ;
les villes de Paris et Marseille savent-elles qu’il partage son temps entre
elles ? (voir l’univers d’un écrivain, p.52, et la chronique de F. Beigbeder,
p.95).
Les intellectuels ont trop souvent été utiles, nous en avons trop
besoin aujourd’hui pour les laisser galvauder l’idée d’engagement.
OUI : qu'attendez-vous pour donner une
énergie positive à l'affaire des réugiés italiens afin de défendre le principe
inaliénable du droit d'asile ? passée la limite une seule fois, plus jamais elle
n'existera autrement que dans un dispositif ubuesque et l'arbitraire des
opportunismes circonstanciels.
Voltaire, reviens…
Oui reviens : les journalistes ne
savent plus ce qu'ils disent !
ils sont devenus fous
!
Certains journalistes sont l'objet du
pouvoir non de la pensée critique. Le retour des journalistes impertinents et
héroïques se fera-t'il jamais ? Autre temps ?
pensez-vous que vous
pourriez donner réparation aux réfugiés italiens à travers Battisti devant une
justice inique dans leur pays et que la nôtre refuse de cloner
?
Pensez vous que Gavroche
soit stupide ?
Aliette
Guibert
François
Busnel