[nettime-fr] Après la mort de Cartier Bresson : un témoignage et un dossier sur le réseau des photographes

["Louise Desrenards" <louise.desrenards@free.fr>]

La communauté des photographes grand reporters et documentaristes est
extrêmement forte, affective et solidaire et il faut le dire, d'une façon
générale extrèmement attentive aux peuples de la terre. Quand en France le
grand prix du reportage photographique Paris-Match, il y a deux ans,
pourtant attaché à un magazine qui n'est pas réputé être de gauche, est
accordé au grand reporter qui a réussi à se glisser dans la valise
diplomatique de la session privée du G8+, c'est d'abord parce que celui-ci
oppose l'image d'une dérision de la légitimité du pouvoir et de son mode de
rencontre au luxe et au confort internationaux, à la dérision des ressources
des peuples misérables gérés par de telles organisations ; ce qui le dit,
c'est le prix spécial accordé lors de la même session à Meyer (photographe
engagé de l'agence Tendance Floue), pour ses reportages dans les
territoires.

La chance de criticalsecret, ce n'est pas d'avoir des relations de réseau,
mais de faire partie de ce réseau en y concourant à la marge. Par exemple,
c'est d'avoir réussi à convaincre Meyer de nous passer ce reportage, qui
était encore inédit, en galerie éditoriale du numéro 8-9, avant même qu'il
n'ait reçu sa distinction internationale quoique française. Plus l'ouverture
de la communication des photographes est grande plus leur objectif élargira
son champ, c'est probablement un des arts qui ne peut se passer des
ressources nécessaires du voyage ni quand il oeuvre sur place, du coût
matériel du développement et des tirages.

La chance du photographe, dans un tel cas, c'est peut-être qu'il ait du
résoudre un problème de conscience pour nous confier ce reportage en le
signant à notre demande, alors que règnait pour lui, radical, l'ambiguité
solidaire du groupe - qui ne lui en demandait d'ailleurs pas tant...
Décision sans laquelle il n'aurait osé présenter ensuite son travail en
concours. Je pense que Meyer qui n'était déjà plus un débutant, aujourd'hui
a largement dépassé l'étape expérimentale du reportage. L'année précédente
Mat Jacob de la même agence avait obtenu un prix anglophone, l'award du
meilleur reportage, avec son travail dans la marche zapatiste qu'il suivit
tout au long, jusqu'à Mexico.

Zapata justement la référence révolutionnaire légitime des peuples insoumis
voulant se libérer de l'oppression, c'est la photo du siècle choisie par
Cartier-Bresson dans le protfolios msi en ligne par le site photo.fr :
http://www.photo.fr/portfolios/siecle/index7.html
(revoir les références dans la citation du décès, après cette introduction)

Cartier Bresson c'était le chef charismatique et aimé du grand reportage
photographique moderne et post moderne en France, il a donné une façade
puissante à la photographie en créant avec les amis de sa génération
l'agence Magnum, à la hauteur de ce que la Presse en transmettait, il lui a
également contribué à lui donner une vitrine muséographique avec sa propre
fondation, sans lequelle les arts techniques médias de la modernité allaient
perdre l'importance de leur valeur en même temps que le système de la valeur
disparaissait.

De Cartier-Bresson on disait : "celui qui jamais ne recadre une photographie
quand elle est prise". C'est dire en même temps la qualité symbolique qu'il
accordait au rituel photographique et celle que les autres lui prêtaient.

Aujourd'hui nous savons tous que nous ne pouvons ni ne pourrons jamais nous
passer de la photographie, parce qu'elle accompagne et convoque la critique
de la vie matérielle dans toutes ses dimentions actuelles, historiques,
éthiques esthétiques dont elle serait le fossile actif, le pétrole de la
culture...

Perdre le double de la nature et de la société des hommes, comme conscience
partagée du monde représenté, serait perdre la culture de l'espèce humaine
au troisième millénaire. Comme la photographie demeure énigmatique, cette
culture est duale, ambigüe. C'est la culture du silence qui toujours
supposera possibles les répliques et les révoltes. Ce que Jean Baudrillard
appelle la conscience des "majorités silencieuses", ce sont les masses
critiques les plus fantasmatiques redoutées par les pouvoirs, et au nom
desquelles ils anticipent toutes les répressions. C'est la conscience
imprescriptible du monde contre le pouvoir.

En tout, cela supppose de prendre en compte les milliards de photographies
privées prises par les amateurs. Ici appraissent de la même façon tous les
arts tehniques : le cinéma, la radio et les enregistrements sonores tout ce
que simulent et relaient, les communiquant entemps réel, les satellites et
Internet.

La société occidentale la plus fasciste imaginable aujourd'hui, ce n'est
plus seulement celle capable d'enfermer Gramsci "jusqu'à ce qu'il ne puisse
plus penser" -c'est à dire qu'il mourrut en prison au terme d'une longue
détention ; ni après la seconde guerre mondiale, celle qui assassina
patiemment, méticuleusement, dans le raffinement et l'abus autorisés par la
lutte contre le terrorisme au cours des dernières années de la guerre
froide, Baader et Meinhof (quant à elle une ancienne journaliste), torturés
chacun de leur côté jusqu'à leur meurtre en détention, tant le progrès de la
dégradation de leur aspect, lors leurs procès publics successifs,
commettaient la honte de ce qui leur avait été infligé dans le pays où le
nazisme avait autrefois existé ; mais encore la société qui, après la
révélation obscène et organisée par la guerre des services secrets entre
eux, exhibée par les images de la torture à Abu Ghraïb, a supprimé la
communication populaire par la réalisation technique de la photographie aux
soldats sacrifiés, furent-ils des volontaires, de la guerre américaine en
Irak.

Cela aussi supposait l'arrêt des dispositifs de transmission de la
communication numérique en temps réel, téléphone et télé-téléphone par
satellite et par Internet, et donc, la confiscation des terminaux.

De même qu'il n'a pas existé de communication technique sans les arts
techniques, ils ont fondé et constituent la base symbolique de la
communication numérique par câble et par satellite qui les intègre tous.

Je veux dire oui, Rumsfeld a déclaré l'autodafé de l'image ordinaire pour
qu'elle ne puisse plus émettre sa critique - ce que Georges Orwell dans Big
Brother n'avait pas tout à fait prévu, peut-être, pensant que l'image
c'était Big Brother, lui seul qui la voyait ? Nous voici à propos de la
photographie, maintenant, au-delà du livre et du texte voués à la censure
par le feu dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, au-delà de la science
fiction : un monde où l'on construit l'appareil qui devrait rendre les
peuples aveugles (désinformation et disparition de l'autonomie imaginaire et
intellectuelle).

Plus que jamais nous devons combattre pour et avec la photographie, le
message le plus évident et le moins lettré de tous, ce geste de la culture
contemporaine qui traduit en quoi il n'existe pas de classe privilégiée pour
voir d'un bout à l'autre du monde - ni pour en penser. Non la preuve de la
vérité mais celle de la vitalité critique des perceptions qui émettent et
qui reçoivent. Inclus les peuples se sachant photographiés et communiqués
qui y participent en s'y prêtant dans leur boheur, leur indifférence, ou
leur souffrance.

Cadeau éthique de la pose et du cadre y compris face à la mort, violence et
grâce de l'instantané.

Pour la photo, toute la photo.

L.D.
-----

Cartier-Bresson fut avec Robert Capa, David Seymour et George Rodger l'un
des créateurs de l'agence.
Par Ange-Dominique BOUZET

jeudi 05 août 2004 (Liberation - 06:00)

http://www.liberation.fr/page.php?Article=228550

-----


Explorer :

La réquisition très bien faite sur la photo et ses institutions et prix en
France dans le site de Georges Gonon-Guillermas

http://perso.wanadoo.fr/gggphoto/links/html/links.htm




""""""""""""""""""""""""""""""""""""""

www.magnumphotos.com

www.henricartierbresson.org
(connexion en berne)

(...)
>Subject: 2 pics in hommage to Cartier-Bresson
>Date: Fri, 6 Aug 2004 00:10:53 +0200
>
> http://www.nytimes.com/2004/08/04/arts/04CND-CARTIER.htm?8hpib
>
> > ''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''
> > > Henri Cartier-Bresson
> > > The photographer and founder member of Magnum
> > > died Tuesday at the 95 years age.
> > ''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''

> > > A tribute (extract from the site photo.fr/ "Portfolios")
> > > http://www.photo.fr/portfolios/siecle/index7.html
> > >
> > > his pic of the century :
> > >
> > > "Fortuno Sorano,
> > > Zapata and Pancho Villa's companero
> > > during the Mexican revolution
> > > front of the firing squad". 1911.
> > > Photographer -unknown.
> > >
> > > his own contribution as author :
> > >
> > > "Locks in Bougival". France; 1956.
> > > Henri Cartier-Bresson -Magnum Photos.

>
http://images.google.fr/images?hl=fr&lr=&ie=UTF-8&q=Cartier-Bresson&btnG=Rechercher
>
http://www.google.fr/search?q=Cartier-Bresson&ie=UTF-8&hl=fr&btnG=Recherche+Google&meta=
>
> > """""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""


----- Original Message ----- 
From: Farida HAMAK
To: guibertc@criticalsecret.com
Sent: Friday, August 06, 2004 10:13 AM
Subject: RE: 2 pics in hommage to Cartier-Bresson


Chere Aliette,
Je viens d apprendre par ton mail la mort de Henri Cartier Bresson. Depuis
le 26 Juillet je suis a Jerusalem. Je continue mon travail sur [les traces
de la guerre au Moyen-0rient]. Depuis une semaine je vis a Bethleem. J ai
loue un appartement, pas cher, dans une maison ou je travaille sur une
histoire. Je rentre a Paris le 27 Aout. Je t appellerai.
Cela me fait bizarre d apprendre la mort de Cartier Bresson, ici.
Je t embrasse. Farida

-----
www.google.fr/search?hl=fr&ie=UTF-8&q=Farida+Hamak%3B&btnG=Rechercher&meta=


   FARIDA HAMAK
   La vie est fragile, exister est une merveille
   et ce qui le dit, c'est le geste et l'accessoire
   dans la scène.


    Farida Hamak habite à Paris ; c'est la photographe Martine Voyeux,
rencontrée pour une publication éditoriale à venir l'hiver prochain, qui
nous a présentées.

Farida est la photographe éditoriale de l'issue n°14 de criticalsecret
"Résistances" à paraître avant septembre, où nous publirons des fragments
inédits de ses livres en cours, toujours au long cours et plusieurs en même
temps lancés en réseau, vers l'Algérie, le Liban, l'Irak, Israël, la
Palestine... Autant de destins ouverts par l'envol des migrations
imprédictibles, prélevés dans leur progrès aléatoire pour nous (et
restructurés en plusieurs sujets).

La question pour Farida est de décider quand elle referme un sujet
passionné, alors maît l'objet bi polaire : un livre ; car elle intègre
ensemble la photographie et le texte. Ses images ne sont pas des icônes
attachés à l'écriture mais en constituent le paysage vibrant, l'ouverture
énigmatique sur l'intimité dérobée à l'insécurité matérielle.

C'est une artiste ethnologue de la précarité de la vie et des lieux déchirés
par la guerre, éclatés par les migrations en quête de ressources, que seules
la continuité des affects et les topologies privés permettent d'affronter,
dans une réintégration métisse des cultures traditionnelles, vitales, au fil
des événements de l'incertitude.

Elle est deux fois photographes, une fois pressée pour les agences et une
autre fois produisant elle-même son oeuvre, patiemment, y consacrant des
voyages spécifiques à plusieurs épisodes, en solitaire, de sorte qu'où
d'autres connaisssent la vacance, elle ne voit que la tension de l'aventure
photographique perpétuelle des rencontres sociales et des lieux.

De la seconde génération des français d'origine algérienne, Farida a publié
cette année un livre sur sa mère, qui a été salué en France et en Algérie,
ainsi que dans la presse féminine et photographique spécialisée. En fait,
c'est le premier qui arrive, les autres suivent...

    Ma mère, histoire d'une immigration
    (Récit) - Éditions Inas-Zelligue, Alger, 2004
    http://dzlit.free.fr/fhamak.html

Par étapes et depuis deux ans, Farida travaille notamment sur Jérusalem,
d'où nous parvient son mail alors que nous avions pensé la joindre en
France...

www.google.fr/search?q=Farida+Hamak%3A+ma+m%C3%A8re&ie=UTF-8&hl=fr&btnG=Rech

erche+Google&meta=

L.


~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~

----- Original Message ----- 
From: Harvey Benge
To: Aliette Guibert
Sent: Friday, August 06, 2004 12:08 AM
Subject: Re: 2 pics in hommage to Cartier-Bresson


> Dear Aliette
>
> Thank you for the homage to Henri... it is a sad day for photography
> but what a wonderful legacy he left us all...
>
> it was so wonderful to see you in Paris... I am back in Auckland
> and very busy with new work. (...)
> we will return to Paris April / May next year. So see you then...
> (...)
> Hope all is well....
>
> with fond thoughts
(...)

> Harvey

-----
http://www.google.fr/search?q=Harvey+Benge&ie=UTF-8&hl=fr&btnG=Recherche+Google&meta=


    HARVEY BENGE
    L'appareil de vision, l'image dans le tapis.
    Le détail de l'éternité.



        C'est Dolorès Marat, la photographe éditoriale de l'issue n°1
"Actualité du vampire", fondatrice de criticalsecret, qui nous a fait
connaître Harvey Benge, il y a plus de deux ans. Harvey est le photographe
éditorial de l'issue n°7 "Divided reality".

Il habite en Nouvelle Zélande et travaille à la fois à Auckland et à Paris.
S'il lance aussi des voyages, c'est pour ses yeux. Voir ici c'est savoir.
Photographier c'est viser. Il sait des lumières, des objets, des attitudes
communs du monde étendu, qu'il prélèvera singulièrement au moment "m", en un
point "p", dans l'objectif "omega", où les villes égrennent leur éternité
dans les campagnes résidentielles ou sur les plages supeuplées , à l'image
du désert contemplés,
et dont la collection, successivement accumulée, construit un puzzle : le
viatique terrien de Harvey Benge pour une autre galaxie.

Sa maison se trouve sur la plage où Jane Campion tourna La leçon de piano
(1985), de sorte qu'il nous écrit aujourd'hui depuis l'hiver océanique,
tandis qu'en décembre il reviendra du bain, avec ses filles. Au printemps,
il sera de retour parmi nous - s'il ne repart pas aussitôt en Allemagne, aux
Etats-Unis, ou soudain ailleurs - mais c'est toujours prévu depuis
longtemps, réellement donc sobrement, immanquablement.

Harvey était publiciste. En 1992, il décida de ne plus s'adonner qu'à
l'oeuvre photographique.

L.

www.harveybenge.com




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DOLORES MARAT
http://www.google.fr/search?q=dolor%C3%A8s+marat&ie=UTF-8&hl=fr&btnG=Recherche+Google&meta=

MARTINE VOYEUX
http://www.google.fr/search?q=martine+voyeux&ie=UTF-8&hl=fr&btnG=Recherche+Google&meta=


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La photographie en ligne dans criticalsecret


Les galeries contemporaines éditoriales

DOLORES MARAT    www.criticalsecret.com/n1/sommaire_p.htm
                 www.criticalsecret.com/n10/DOLORES%20MARAT/

MARIE LAURE DE DECKER    www.criticalsecret.com/n2/index_html.htm

CATHERINE GFELLER    www.criticalsecret.com/n3/index2.htm

PHILIPPE VERMES    www.criticalsecret.com/n4/entree.html

CHRISTIAN SARRAMON    www.criticalsecret.com/n5/indexcontenus.php

MARTINE BARRAT    www.criticalsecret.com/n6/index-html.html

HARVEY BENGE    www.criticalsecret.com/n7/dividedreality.html

CHRISTIAN MEYER    www.criticalsecret.com/n8/htsum/som.html

MATT JACOB    www.criticalsecret.com/n11_12/sommaire.html

OLIVIER CULMANN    www.criticalsecret.com/n11_12/sommaire.html

PATRICK TOURNEBOEUF    www.criticalsecret.com/n11_12/sommaire.html


Les archives photographiques
JACQUES KANAPA    www.criticalsecret.com/n2/index_html.htm



La photographe première BERTHE SMOLDERS

avec l'autorisation et le folioscope de LAURENT MASSENAT
www.criticalsecret.com/n6/interface_berthes/entrance2.html
www.criticalsecret.com/n6/port-folio/animation.html


Les photomatons autoportraits de
HERVE ASSUIED    www.criticalsecret.com/n3/index2.htm

Les relevés de détails du peintre
JEAN-CLAUDE SARPI   www.criticalsecret.com/n11_12/sommaire.html


Les galeries des auteurs

JEAN BAUDRILLARD    www.criticalsecret.com/n1/sommaire_p.htm

BAUDOUIN DE BODINAT    www.criticalsecret.com/n7/dividedreality.html

MICHEL HOUELLEBCQ    www.criticalsecret.com/n2/index_html.htm


Les carnets photographiques

GALLIEN GUIBERT    www.criticalsecret.com/n8/htsum/som.html

JULIE MARTEAU    www.criticalsecret.com/n6/index-html.html

OLIVIER RIQUET    www.criticalsecret.com/n7/dividedreality.html

TIMOTHEE ROLIN    www.criticalsecret.com/n4/entree.html

Juste une photo OLIVIER SUREL
www.criticalsecret.com/n11_12/sommaire.html

ALEXIS MEYER, Iconographie photographique architecturale
de Peter Eisenmann   www.criticalsecret.com/n11_12/sommaire.html



L'accès à la MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE

www.mep-fr.org
www.mep-fr.org/us


La participation de TENDANCE FLOUE
www.tendancefloue.net


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Centre national de la photographie
www.cnp-photographie.com


www.agencevu.com
www.photographie.com
www.photography-now.com


Les rencontres internationales d'Arles
http://www.rencontres-arles.com



Signets de l'histoire de la photographie,
des institutions et des revues spécialisées, université de Paris 8 :

http://www-bu.univ-paris8.fr/AIE/AIE_4/Interface/resdisciplines/Photographie.php

http://www-bu.univ-paris8.fr/AIE/AIE_4/Interface/resdisciplines/Photographie2.php



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Photo : les musées en France
http://www.google.fr/search?hl=fr&ie=UTF-8&q=photographie%3A+les+mus%C3%A9es+en+france&btnG=Rechercher&meta=

Photo : les festivals en France
http://www.google.fr/search?hl=fr&ie=UTF-8&q=photographie+%3B+les+festivals+en+france&btnG=Rechercher&meta=

Photo : les écoles en France
http://fr.dir.yahoo.com/Art_et_culture/Arts_plastiques/Photographie/Enseignement_et_formation/Ecoles/


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www.criticalsecret.com
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