Louise Desrenards on Mon, 18 Oct 2004 14:00:27 +0200 (CEST) |
[Date Prev] [Date Next] [Thread Prev] [Thread Next] [Date Index] [Thread Index]
[nettime-fr] Salon des revues, Paris : Pour Cesare, le combat continue... |
de Louise
Salon des revues à Paris : Pour Cesare en tout repect de la haute dignité culturelle de l’Etat.
www.criticalsecret.com #1 en papier... 256 pages.
Ce que la directrice des publications a fait au salon des revues à Paris, ce dimanche 16 octobre, où depuis deux jours elle tenait un stand pour présenter ledit et nouveau support média.
Soudain, vers 17 heures, tardivement depuis l’ouverture, le ministre de la culture est passé. Elle a pris sur sa table un bel exemplaire de criticalsecret en papier dans lequel, tout de même, elle a inserré le tract de présentation du dispositif asynchrone de la revue virtuelle et de la revue matérielle... et puis, elle a courru au-devant du ministre, pour lui offrir cet exemplaire d’une nouvelle revue. Le ministre alors lui a demandé des explications, elle les a données. Le ministre a dit qu’il irait voir le site, il a remercié et il est parti souriant et heureux avec son exemplaire à la main.
Tous ont alors pensé qu’elle exagérait sa communication, quel culot elle avait de promouvoir de façon obscène son produit de boutique. Certes elle le faisait à double titre...
Car la couverture de la revue s’ouvre sur une page centrée de trois lignes d’hommage aux défunts fondateurs symboliques de la revue, feuille en bas de laquelle, dégagée de tout, se trouve la dédicace à "Cesare Battisti, écrivain critique". Ce qu’aucun des défunts n’aurait pu désapprouver, vu qui ils furent de leur vivant, et quoique différents les uns des autres par l’âge, la pratique sociale, et par les idées.
De plus, l’opus présente une pièce radiophonique inédite de Cesare, du moins dans sa forme originale écrite en 1994 ; comme en 2003 cette pièce fut légèrement transformée pour être intégrée au Cargo Sentimental, alors évidemmment, à la fin, dans la revue, figure une note de renvoi au roman et à l’éditeur Joëlle Losfeld, ainsi que l’adresse du site coordonnant et rassemblant les actes et le soutien depuis le début de l’affaire : http://www.vialibre5.com
Voilà. Promouvoir sa revue pas particulièrement politique dans un geste activiste offrant une nouveauté qui supporte le nom du "banni" - je le dis, puisque la pièce s’intitule "Vies bannies" - évidemment prémonitoire de la trahison... met dans un drôle d’état d’émotion - dit-elle. Mais elle l’a fait.
Et évidemment, il n’y a pas de doute sur la responsable de la publication, puisque la revue n’est pas sous pseudo, et sachant que c’est elle-même qui l’achemina jusqu’à cette haute destination.
Pour Cesare ! Le combat continue partout où il peut être mené et sans spécialité des lieux ni des supports...
Louise
PS/ En fin de soirée, certains organisateurs ne lui faisaient pas que des sourires. Néanmoins, tout en détournant leurs regards vers d’autres, ils répondirent poliment à son "au revoir".
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=10213
Toute la ligne éditoriale du jour :
Source : copie du post au webmaster de cesarelibre ce dimanche soir 16 octobre.