[nettime-fr] La Fragile Armada à Paris (en présence des réalisateurs)

[Louise Desrenards <louise.desrenards@free.fr>]

LA FRAGILE ARMADA
 
Débat en présence des réalisateurs
Documentaire de Jacques Kebadian et Joani Hocquengheim, 2005, 1h44
Ce matin de 2001, la montagne grouille : un convoi hétéroclite prend la
route. Escortés par une caravane de tous les horizons, les zapatistes
sortent du Chiapas pour un voyage de 3 000 km jusqu'à Mexico pour exiger
l'application des accords sur les droits des peuples indiens... La plus
vulnérable armée du monde, la fragile armada, va tout emporter sur son
passage.

-- 

    Samedi 1er avril 2006 à 19h15
    Au Cinéma Images d¹ailleurs
    21 rue de la Clef ­ 75005 Paris
    M° Censier-Daubenton
 
 
 
REVUE DE PRESSE :
 
§    « Et le résultat est là : La Fragile Armada est un film réussi ; un
film qui raconte une histoire de gens, d¹Indiens qui luttent pour leur terre
sans s¹appesantir sur les dirigeants du mouvement zapatiste. » (Nathalie
Bougeard, Le Figaro)
 
§    « Ce témoignage exceptionnel, émaillé d¹interviews de personnages
récurrents (?), est un long chant plein de poésie et d¹utopie. Toujours
vibrant puisque la lutte continue. » (Isabelle Danel, Première)
 
 
§    « Volontairement non spectaculaire, ce parti pris rend à la fois
justice à l¹aura du leader et à son idéal révolutionnaire tel qu¹il
l¹exprime lui-même dans un de ses discours : « Marcos n¹existe pas, dit-il.
C¹est une ombre, le cadre d¹une fenêtre. Je suis toi. Nous sommes vous ? » »
(Isabelle Régnier, Le Monde)
 
§    « C¹est donc à un voyage qu¹on nous invite, initiatique pour les
spectateurs encore plus que pour les protagonistes, celui d¹une poignée
d¹hommes qui grossit dans le mouvement irrésistible de l¹histoire, la marche
de la dignité indienne. (?) La plus vulnérable armée du monde, la fragile
armada, va tout emporter sur son passage. » (Jean Roy, L¹Humanité)
 
§    « Pendant cinq semaines, la caméra suit les pas d¹un jeune étudiant
vendant son journal à la criée et commentant chaque nouveau rassemblement,
ceux d¹un père de famille et de sa fille lisant tour à tour les comptes
rendus du quotidien La Jornada, et ceux de la vieille paysanne Yolanda,
auteur de discours poignants. Tout un monde en pleine expérience, que l¹on
sent nouvelle et fragile, de fierté politique et de collectif célébré,
réclamant « tout pour tous et rien pour nous ». » (Jade Lindgaard, Les
Inrockuptibles)
 
§    « Séduit par leur fermeté pacifique, par la poésie inhérente à leur
discours, Jacques Kebadian a voulu recueillir « la parole collective de ces
laissés-pour-compte » qui, faute de reconnaissance, se sont, depuis, retirés
dans les montagnes. Jusqu¹à la prochaine action. » (Claire Cousin, Metro)
 
§     « Ni naïfs, ni revenus de tout, ils ont filmé de l¹intérieur cette
traversée du Mexique dont ils sont à la fois témoins et acteurs. Une double
position qui fait le charme d¹un film commencé sur un ton plutôt militant
(?), et gagné, au fur et à mesure du périple, par un irrésistible besoin
d¹évasion. » (René Solis, Libération)



 
 
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