Louise Desrenards on Wed, 25 Oct 2006 09:48:48 +0200 (CEST)


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[nettime-fr] Du Web2 comme fin du Web et recommencement...


Ne parlons pas d'information mais de sens.

À qui me pose encore la question de l'obsolescence des textes dans les opus
de criticalsecret, je réponds d'abord que ce n'était pas de l'information
mais de la manifestation : de pensée.

Le programme proposé aux artistes posait qu'il ne ne pût s'agir de textes en
html, des universitaires alors non concernés par internet, donnant dès les
premiers opus de criticalsecret des textes inédits, ce qui ne se pratiquait
pas alors, sauf des considérations théoriques applicables à Internet et des
textes rebondissant de réédition en réédition alors ; dans criticalsecret.
Ce fut au contraire partie de leurs recherches en cours sans vocation
d'information mais de sensibilisation, qu'ils ne pouvaient donc exposer à
une trop large diffusion, voire moins encore donner à copier ou à réutiliser
en termes de concepts, avant qu'ils ne les aient présentés eux-mêmes
(diplômes et publications imprimées pour actes des recherches) comme leur
tout, dans le cadre de leur cursus et de leur hiérarchie.

Sur cette base, je réponds ensuite que ce fut le fait des web artistes d'
avoir installés ainsi ces textes, de façon critique, considérant que les
textes en ligne ne seraient donc pas faits pour être imprimés mais pour
l'écran ; ce qui après tout était une vision moderne du média numérique
compris comme innovation multimédia, non comme un simple intermédiaire
technologique des arts techniques et des techniques, y compris d'imprimerie
ou de typographie, auxquelles il succédait.

Certes je devrais maintenant informer des synopsis de chaque ligne
éditoriale et des abstracts articles par articles ? mais où ? puisque les
balises sont de moins en moins considérées par les moteurs de recherche...
Sinon en web2, puisque c'est le texte qui est vu et inventorié : donc sur un
blog. 

Il est bien vrai que des artistes ont inventé la lumière numérique
d'Internet, celle des couleurs incandescentes et confidentielles des
parcours solitaires cachés de nos rêves, pas seulement de nos fantasmes.
L'importance du noir sur Internet, c'était celle des sons de "servo", ce
n'était pas celle des huiles de Soulages. Le noir métaphysique avait trouvé
le lieu de la concentration en temps réel, sans topos, dans les nouvelles
expériences hyper spatiales des algorithmes exprimés comme un art du code.
Pas la lumière des transparences photographiques captant la lumière du
soleil, selon le temps d'exposition, mais celle des machines de l'illusion
sans matière. Et peut-être, aussi, Internet nous a t'il révélé le seul
espace où le blanc lui-même n'était pas un blanc, mais une couleur unique et
totalitaire inventée pour simuler la page blanche, où la peinture ou le
papier nous avaient au contraire appris que le blanc n'est pas un mais
plusieurs...  Enfin le blanc numérique trans moderne pas celui de la page,
celui du radicalisme moderne notifiant le radicalisme contre toute anecdote
numérique. Pourtant, le blanc virtuel étant une anecdote numérique en
lui-même sur Internet, au diable les avant-gardes : tout cela n'étant que
simulation de l'ancien dogme.

Mais de telles installations paradoxales du texte caché, à rechercher dans
l'hyperespace de la communication infinie, quand au contraire elle jouait
l'idée égalitaire du web (devenue une idéologie parmi une somme de
contradictions opposables), en effet, n'ont pas permis en leur temps
d'événement d'être considérées globalement comme un protocole de temps
contre la communication instantanée, instruisant la découverte spatialisée
des textes pour eux-mêmes, dans un détour nécessaire du sens, celui d'une
distance critique au support.

J'avoue n'avoir jamais pensé que cela pût devenir une mesure de conservation
de la qualité textuelle elle-même ou du statut d'auteur, que devoir
rechercher le texte en effet, comme une initiation à le découvrir dans les
ruines du web ancestral, au temps du web 2, quand le développement multiple
du texte plastique indifférent sur blog aurait déjà entraîné la contrepartie
d'une multiplication du format graphique différent en pdf, envahissant
désormais nos petits bureaux d'écrans et nos mémoires d'archives dès
l'ouverture des documents, avant même de savoir s'il nous intéresseraient et
même d'avoir eu le temps de les consulter... au lieu d'envahir l'hyperespace
en web2 (lui-même sursaturé).

Ne parlons pas du crypto web3 prétendant interconnecter les baladeurs
précisément ipods et autres, ceux qu'il nous plait au contraire de
déconnecter contre la téléphonie mobile, pour ne pas nous laisser tracer...
Comme si cela pouvait remplacer sans dommage l'interdiction du P2P, car nous
comprendront ici comme le fond de l'innovation absurde sur Internet est
insondable, depuis que le web2 est entré par les moteurs de recherche dans
une partie sans merci contre celle de notre autonomie, et contre l'autonomie
solitaire ou solidaire de notre apprentissage archaïque.

Au contraire des obsolescences textuelles qu'à tort les puristes du public
libre ont déclaré prescrites, à l'horizon des installations rigides sous
logiciels propriétaires (rarement achetés, c'est bien connu, et maintenant
en équivalents gratuitement accessibles sous linux:) Il me venait donc à
l'idée qu'au lieu de faire avec les blogs une somme inextricable de textes
indifférents, quoique tous parfaitement visibles, y compris rendant
indifférents les textes intéressants dans la profusion incommensurable de
l'expression qui les convoque en même temps que les autres, nous devrions
peut-être nous contenter de faire en blogs des sommaires ou des catalogues
de nos créations en ligne sans cesser d'en poursuivre le travail de
référence en amont, celui-ci étant le seul considérable.

Mais à terme, si l'on suit Frédéric Madre, et comme Loz ne cesse de me le
répéter, déjà nous aurions tout perdu... Car le web 2 fait entrer, avec la
nécessité des serveurs dynamiques et des bandes passantes coûteuses, après
l'extension des serveurs de blogs collectifs, l'extension de l'internet
propriétaire qui propose non seulement ses blogs gratuitement, mais de plus
sa multiple fréquentation... Captifs.

Il resterait néanmoins que le blog ait pris la place sociale que la
photographie privée dite "photograhie d'amateur" avait tenue de façon
considérable entre les années 40 et 70 du siècle dernier. C'est-à-dire que
l'événement du texte privé comme trace à vocation de communication ait
supplanté le règne de la photo, même si la photo à l'état numérique ou
numérisée est demeurée dans la partie: Adam project même en interface php
relèverait donc, déjà, de l'archéologie. Donc voici criticalsecret à jour...
Bienvenue au club. 

Ma foi, y pas que Pleine peau mais dans un autre genre et même si...

Adam project: bientôt le retour;-)

Frédéric Madre, Il aurait pu éviter de se citer copieusement en notes, il y
a tant d'autres exemples tout aussi remarquables (c'est d'ailleurs
subjectif) et là je ne parle pas que de criticalsecret mais des autres
d'abord (évidemment solidaire)...

Mais bon : on n'est pas dans l'art contemporain sans ego. Et puisque "tous
libres et egos" telle est la devise... Je le dis, c'est de Frédéric Madre,
personne ne pourra m'accuser d'aimer particulièrement l'auteur. Seulement je
suis une vraie professionnelle peut-être ? Quand c'est bon, peu importe qui
le dit si c'est dit et bien dit, littérairement écrit, et radicalement
désigné dans la spirale du texte lui-même....

En fait voilà: il y a beaucoup d'émotion émergeant de la lucidité dans le
texte suivant...

Aliette/Louise
 
/////////////////////////////////////////////////////////////
http://www.homme-moderne.org/kroniks/fmadre/blogchien0606.html

" Blog : un chien parmi les chiens, contraintes.
     
     Frédéric Madre
     

Ce texte est initialement paru dans le n°10 de la revue Formules, dossier
"Littérature numérique et cætera", juin 2006.

http://www.formules.net/revue/10/index.htm
      

 

    Un homme va mourir, il ouvre un blog. Une femme prend un amant, elle
ouvre un blog. Une jeune adolescente pense au suicide, se sent mal dans ce
monde, ouvre un blog. Un chien traverse la rue. Il est 12 :27, il est 6 :58
PM, posté à 08 :32 :45 par. Craché par, Balancé par. mardi, 1 février 2005,
le jour d¹avant, le jour d¹après. Un chien traverse la rue. Commentaires.
Plus d¹infos sur moi. Auteur. Page Suivante. J¹observe de ma fenêtre un
combat de SDF, la police n¹intervient pas. J¹update. Commentaires.

Nous sommes d¹ignobles personnages, notre faute est grave et nos excuses
piteuses car, prosélytes que nous étions de la liberté d¹expression et de la
simplification de l¹accès à la publication sur le web, nous avons engendré
une forme parfaite et abominable, à tel point parfaite (et donc, à tel point
abominable) qu¹elle est devenue indépassable et finira peut être par nous
étouffer. Elle nous étouffe déjà, il n¹y a plus d¹espace, de pratique, qui
échappe au blog : il s¹applique à tout et tous s¹y appliquent. À tel point,
donc, que toutes les autres formes d¹expression sur Internet en sont
abandonnées. Plus d¹¦uvre, plus de création, des news. Plus d¹hypertexte
même, tout juste un petit lien parfois qui lui mène encore vers ce qui reste
de non blog-isé, parfois, juste un petit texte, une date, une heure, un
auteur, informe.

Voilà ce qui constitue le blog, une date une heure un chien qui traverse la
rue un auteur qui va mourir. Commentaires. Tout le monde peut le faire,
c¹est ce qui en constitue le charme, tout le monde le fait, c¹est ce qui en
constitue le dramatique succès. Bien sûr, le blog est né d¹une nécessité
commune à tous ceux qui faisaient des choses sur Internet, il s¹agissait
d¹informer sur les nouveautés mises en ligne, déjà une forme de faiblesse la
rubrique " what's new " évite de penser la nouveauté comme partie intégrante
d¹un site, elle est en elle-même une pauvreté qui concilie la pérennisation
de l¹interface pour le concepteur et la facilité d¹usage pour le visiteur.
On ajoute facilement un " quoi de neuf " dans n¹importe quel design et puis
voilà c¹est fini, date heure, clic, c¹est parti, fin. Puis est venu le blog
comme liste de liens renouvelée régulièrement, ici un ou plusieurs individus
parcourent le web et vous disent ce qu¹il y a de bien à voir, le blogeur ne
crée rien, il pointe et est loué pour ses qualités de surfeur. Le visiteur
clique sur des liens préparés à son intention comme des passerelles vers un
ailleurs balisé. Le chien va pouvoir traverser la rue car l¹auteur veut
apparaître avec sa jolie veste d¹intérieur en velours rouge, il prépare son
cigare et le roule entre ses mains. L¹auteur apparaît, s¹installe et se met
à deviser entre les liens de son surf supérieur, à raconter ses impressions
au bout d¹un moment le cigare s¹éteint, l¹auteur reste et il tape et attend.
Un bon moment et des chiens il en verra, insatisfait tout de même, les
applaudissements tardent à venir, l¹auteur demande au technicien de faire
quelque chose, quoi ! Le chien traverse la rue ! L¹auteur écrit ! Le
technicien, science sans conscience blah blah comme vous savez, crée alors,
pour lui, le commentaire. L¹auteur sourit, il meurt. Désormais le visiteur
peut écrire ? à peu près ? comme et au même endroit que l¹auteur. L¹auteur
peut lui, le chien ne traversant plus la rue (admettons que cela se
produise, ou qu¹il s¹agisse d¹une lassitude), écrire à propos des
commentaires. Et les visiteurs ayant pris goût à l¹écriture peuvent créer
des blogs, devenir auteur, les chiens qui traversent la rue sont à tout le
monde. Ça s¹industrialise, les auteurs/visiteurs ne veulent plus du
technicien, de la technique, ils demandent que cela soit tout fait bien
préparé. Formule date heure, place pour le chien, titre " le chien " en
gros, image pour les plus vaillants, Ouaf ! Commentaires, Ouaf ! Ouaf !
Sucre ou bonbons, Ouaf ! La caravane passe et plus rien ne l¹arrêtera
jamais. C¹est l¹ère des CMS (1), on ne choisit plus que parmi des templates
tout préparés, en 2 minutes un nouveau blog est créé, la publication est
immédiate et jamais arrêtée, l¹absence de contrainte est le maître mot de
cette ruine. Et puis enfin, voilà que dans le monde réel, les journaux de
papier se disent tous subitement " what¹s new ? " et se répondent en ch¦ur
que le blog est le nouveau quoi de neuf, en parlent, en font, etc. dans le
monde réel. Celui du chien. Pisser de la ligne n¹aura jamais été plus facile
et commun.

C¹est fini, fulgurante histoire du blog à travers les âges (2), en 7 ans
c¹est fini tout Internet est blog, tout visiteur est auteur, tout chien qui
traverse la rue est date heure, tout auteur est visiteur, toute date heure
est un chien.

C¹est au fil des avancées technologiques, des libertés données à l¹auteur,
que celui-ci a disparu, s¹est effacé envoûté par sa propre aise à écrire
sans contrainte. Pour retrouver une certaine grâce, un peu d¹écriture ou
d¹esprit, je suggère d¹enlever les fonctions nuisibles des blogs, petit à
petit. Les commentaires doivent partir, parfaitement inutiles à la
constitution de l¹¦uvre ils sont une perte de temps pour tous. On se passera
du contact direct avec le visiteur, celui-ci se passera de l¹illusion du
dialogue avec l¹auteur et surtout les uns et les autres y gagneront en
sérénité et en acuité dans les choix éditoriaux. Plus de commentaires cela
annonce le retour de l¹auteur, celui qui fait et qui décide de ce qu¹il
fait, le maître des lieux, seul et qui reste muet dans la foule. Plus de
commentaires et si ça ne tient qu¹à moi, plus de contact avec le visiteur
aucun, même pas de petite adresse mail dans un coin, foin de ces velléités
de rencontres vouées au quiproquo. L¹auteur est seul et n¹écrit pour
personne. Voilà, qui remet les choses à leur place. Que faire maintenant de
cette quiétude, angoissante peut-être, de ce retrait du monde ? L¹auteur un
moment déstabilisé se demande s¹il est lu, le chien est là qui traverse la
rue, l¹auteur se demande peut-être même arrête-t-il un moment de publier,
peut être définitivement, le chien traversera la rue malgré tout. L¹auteur
persistant peut contempler son ¦uvre, probablement ressemble-t-elle à toutes
les autres alors. Le CMS a banalisé la présentation générale,
industrialisation oblige, et il aura banalisé le propos quel qu¹il soit. La
plupart des CMS permettent de modifier presque entièrement la composition
des pages et des posts à l¹intérieur des pages, bien peu de blogeurs
utilisent ces possibilités qui finalement reviendraient à leur alourdir la
tâche et à se poser des questions. Mais on est pas un auteur sur Internet
sous prétexte que l¹on écrit, Internet n¹est pas un tuyau d¹écoulement de
littérature, Internet un immense journal intime laissé ouvert à la page du
chien qui traverse la rue.

Non, mais si l¹on tient absolument à publier un blog et qu¹on a compris que
celui-ci n¹est adapté qu¹à un ensemble très restreint de sujets formels ? ou
bien du quoi de neuf mais dans un domaine très précis voire étroit ou bien
une succession monomaniaque de digressions autour d¹une obsession très
particulière et inépuisable (3) ? si au moins on a compris que le blog ne
s¹utilise pas pour tout type de publication sur Internet et qu¹on tienne
absolument à ajouter un blog de plus dans le marigot global, y parvenir de
manière remarquable ne peut se faire qu¹en forçant la contrainte dans cet
espace du trop de liberté apparente, dans cette facilité abjecte soutenue
par la simplicité de l¹interface toute faite fournie par les CMS, du bon à
tout faire c'est-à-dire à rien, de bon.

Pour subvertir la forme en se pliant tout de même au genre, restent deux
options sur lesquelles il faut faire peser tout le poids d¹une réflexion
préalable à la publication, deux options qui vont de pair et qu¹il faut
travailler (4) afin d¹interposer des obstacles salutaires à la frénésie qui
s¹emballerait sans cela et sans finalité. La première consiste à déterminer,
en fonction de l¹effet recherché, le nombre de posts présents sur la page :
un seul cela voudra signifier que chaque publication est un renouveau qui ne
s¹embarrasse pas de la traînée laissée en arrière, ceux d¹une journée
seulement cela sera un signe qu¹il est construit épisodiquement un ensemble
de type classique (unité de temps, d¹action et de lieu), ou opérer une
action régulière mais aléatoire sur l¹étendue ainsi décidée (un moment 4
posts, plus tard 2 jours, puis 200, par exemple) montrera au lecteur une
direction incertaine qui imprégnera ses visites. À chacun de choisir, en
fonction de son sujet aussi bien sûr, la forme qui non seulement est la plus
adaptée mais qui induira chez l¹auteur lui-même un comportement qui régulera
sa production au lieu de la débrider. Mais le plus important, et le plus
difficile, des choix porte sur le gabarit (5), ce qui fait ici la différence
entre Internet et un livre, un magazine, voire une application minitel. Le
web n¹est qu¹interface et l¹interface peut seule nous retenir, nous
différencier, nous ajuster au plus près du propos. Ici, dans la matière du
gabarit, tout est possible, vertigineux et enivrant, tout est possible et
l¹enjeu est primordial car les choix qui sont faits mettent directement en
confrontation les possibilités et les interdits de l¹écriture qui se
produira ou pas. Tel gabarit mettra en valeur les images, tel autre
amplifiera la moindre phrase, tel autre enfin saura rendre acceptable un
texte long? (6) Surtout il contraindra l¹auteur dans une signification qui
viendra de la forme elle-même, qui l¹emmènera malgré lui et, heureusement, à
plier sa production à son outil, celui qu¹il aura forgé pour sa propre
utilisation et qu¹il aura su peaufiner et raffiner jusqu¹à ce qu¹il soit
digne d¹être montré et rempli.

C¹est bien en s¹éloignant de la facilité fournie par les outils séduisants,
en s¹éloignant de la promiscuité douteuse d¹avec les visiteurs et les autres
blogeurs, en s¹éloignant des préoccupations de comptage de visites et
décomptages de popularité sans qualité, que l¹auteur qui choisirait (malgré
sa banalité sui generis) la forme du blog et son cortège de clichés et
errements, se rapprochera de ce qui fait la valeur intrinsèque du medium
web, c'est-à-dire une radicalité conceptuelle au service de messages
compacts et étanches. On laissera (7) aux consommateurs avides d¹être
consommés les plaisirs immédiats et courts de la publication directe et sans
entrave qu¹offrent les outils du Marché.

 

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1. Content Management Systems : Blogger, 20six.fr, etc.

2. http://www.usemod.com/cgi-bin/mb.pl?WebLog

3. À ce titre on consultera comme exemples indépassables
http://notrecaca.blogspot.com ou/et http://www.textonthings.blogspot.com/

4. ce qui revient à créer de toutes pièces un site, ceci dit en passant, le
CMS ne sert que de lieu et procédé de stockage

5. Habituellement on dit « template », il s¹agit d¹une concession

6. Internet est rebelle à la lecture, l¹écran s¹y oppose

7. Non sans renvoyer sur notre propre production, ici http://2balles.cc, là
http://homme-moderne.org/musique/carnet et chez les autres
http://la.cocina.free.fr/rod-s/lezink.html
    
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