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2007-14.html
 
 
 
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													Mercredi 14 mai 
2008 à 20hLa Maison Pop' de Montreuil et le Cinéma Le Méliès invitent 
cette année le peuple qui manque qui proposera et présentera d’octobre 
2007 à mai 2008 un panorama de films rares, documentaires, vidéos d'artistes, cinéma 
d’avant-garde, retraçant une brève histoire du cinéma des corps et des identités, depuis les 
années 70, des mouvements de libération des femmes et d’affirmation des minorités sexuelles 
jusqu’au cinéma queer contemporain. Au 
cinéma Le Méliès
 
 Séance en présence Patric Chiha et Vincent Dieutre.
 
													Bologna Centrale de Vincent Dieutre (2004, 62') 
														![]() Vincent Dieutre, qui a forgé son écriture cinématographique, en utilisant 
matériaux autobiographiques, rapports entre son et image d’une très grande puissance, est l’un des 
plus importants cinéastes de notre époque, diariste d’une vie bruissante et sensible liée à 
l’homosexualité, à la drogue, aux rencontres anonymes ou à l’altérité amoureuse, 
une vie stylisée et romantique. Réalisateur de plusieurs longs-métrages entre documentaire et fiction, Rome désolée (1996), 
Leçons de ténèbres (2000), Bonne Nouvelle (2001), Mon Voyage d'Hiver (2002), 
Fragments sur la Grâce (2006) ou Despues de la revolucion (2007), il est également membre actif du 
collectif pointligneplan, qui œuvre depuis plusieurs années pour la défense d’un « tiers 
cinéma », entre cinéma et art contemporain, éloigné des injonctions commerciales de formats et 
de genres.
 Au 
sommet de son art et de son cinéma littéraire et mélancolique, Vincent Dieutre explore avec « Bologna 
centrale » les traces de l'Italie des "années de plomb", après l’attentat néofasciste 
contre la gare de Bologne pendant les années 80, entremêlant l’histoire politique à son autobiographie 
romancée, amours perdues, rencontres sexuelles, journal des sentiments, poésie urbaine et rugueuse de la ville 
italienne.
 « 
Une nouvelle page du journal intime de l'auteur Vincent Dieutre, arrachée à l'Italie, aux désillusions 
collectives et au temps qui passe. Bologna Centrale est aussi une histoire d'amour qui s'est mal terminée. Un hommage 
à tous ces compagnons de route dont la révolte s'est achevée par d'abjectes disparitions, et au premier 
d'entre eux, Sandro, qui fut aussi l'homme, inconsolablement chéri, du premier baiser, de l'éveil d'une 
sensualité et d'un goût de la subversion que le système a fini par digérer. »
 « 
Ainsi « Bologna Centrale (le film) » est sorti de l'atelier du secret pour devenir manifeste d'un cinéma 
libre de tout créneau, de toute contrainte ; un tiers-film arraché à l'intermittence, à l'auteurisme 
officiel ; mais aussi un chapitre instable de ma vie de cinéma arraché à l'aveuglement Berlusconien, 
à ma mémoire trouée, à la violence amnésique de l'Empire. » Vincent Dieutre
 Et sur une proposition de Vincent DieutreOù se 
trouve le chef de la prison ?
 de Patric Chiha (2007, 18’)
 ![]() « A travers le questionnaire d'un schizophrène, Aimable Jayet, 
se pose la question de la différence entre le féminin et le masculin. Interrogation vécue à la fois 
comme un enfermement et comme une ligne de fuite, à l'image, d'ailleurs, de la frontalité d'un film qui, pour 
finir, part en diagonale - la diagonale du fou qui décolle le concret de sa surface. » (François Bonenfant, 
Cinémathèque Française).  Raphaël Bouvet, impressionnant de présence et de fluidité 
plastique lors du monologue qu’il décline dans Où se trouve le chef de la prison, court métrage de 
Patric Chiha, réalisé à partir du questionnaire qu’établissait en 1949 un patient de 
l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban. (Dominique Widemann, L’humanité)
 Programmation: Kantuta Quiros & Aliocha Imhoff 
															
																
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d'informations: http://www.lepeuplequimanque.org
																	
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											En partenariat avec Cinémas 
93							Informations pratiques:
																	
		Cinéma Le Méliès , Centre commercial, Montreuil 93100 
																	
		M° Croix-de-Chavaux (sortie centre commercial).  
																	
		Tarifs du cinéma, Plan du quartier |  | 
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Hybridation des genres, machines, prothèses, identités cyborg, réappropriations performatives, pornographie 
signent le devenir queer du cinéma contemporain, repoussant, aux confins de la vidéo d’artiste et du 
cinéma expérimental, les identifications binaires, les limites du corps, du privé, de 
l’obscène. Le nouveau cinéma Queer documente aussi la subculture voguing, les politiques Queer 
antimilitaristes et anti G8 et les représentations trans, depuis une position souvent revendiquée comme 
collective, qui réfléchit au cadre éthique dans lequel (auto)représenter ou témoigner 
d’« identités qui échappent à l’œil du système ». | 
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